Comment les Pelicans sont-ils devenus des prétendants sérieux à l’Ouest ? 

par Nicolas Deroualle

“That’s all Folks”, c’est ce que l’on pouvait lire sur le t-shirt d’Anthony Davis le soir de 9 avril 2019. Une phrase qui semblait anodine mais tellement lourde de sens pour le projet New Orleans Pelicans – Anthony Davis. La suite de l’été 2019 nous a confirmé ce que l’on savait déjà : Davis ne portera plus le maillot des Pels. La franchise qui l’avait drafté en première position de la cuvée 2012 a tenté d’entourer son franchise player de la meilleure manière possible mais après 6 saisons dans le Bayou, Davis se fait échanger le 6 juillet dans un blockbuster trade impliquant Lakers, Wizards et Pelicans.

Direction la Californie pour le Unibrow. En échange, les Pelicans récupèrent de nombreux assets tels que Lonzo Ball, Brandon Ingram et surtout, contre toute attente, ils remportent le premier choix de la Draft 2019. Trois ans plus tard, Lonzo ne fait plus partie du projet et CJ McCollum a pris la place du chainon manquant. Retour sur le projet de reconstruction de la franchise de David Griffin qui confirme la hype prolongée d’année en année. 

CJ McCollum et Zion Williamson, le combo gagnant des Pelicans fin 2022. Photo : Stephen Lew / USA TODAY Sports

Acte 1 : Les Pelicans et David Griffin au septième ciel 

Alors qu’il ne fait aucun doute qu’en à l’identité du numéro 1 de la draft 2019 tant la hype et la domination de Zion Williamson est impressionnante, les fans des Knicks font grimper encore un peu plus la hype en postant des montages du colosse avec le maillot des Knicks, se disant qu’il sera le nouveau sauveur de la franchise New Yorkaise après une saison chaotique mais le destin fera encore une fois défaut aux Knicks et aux 5  autres équipes ayant les plus fortes probabilités d’obtenir le premier choix de la draft.

6% de chance… 6% de chance, c’était le pourcentage d’obtenir le 1er choix de la draft à la loterie pour la franchise de Louisiane, c’est peu et pourtant, que ce soit sur ou hors des parquets, un miracle arrive si vite en NBA. Le 1er choix se décide entre les Knicks, les Pelicans, les Grizzlies et les Lakers, le premier, le deuxième et le troisième choix d’équipes tombent et c’est finalement les Pelicans de David Griffin qui remportent ce privilège. Ce dernier ne peut s’empêcher d’enlacer Mark Tatum, le vice commissionnaire de la ligue car sait déjà – tout le monde sait déjà – qui Griffin va drafter.

Le 20 juin 2019, cela se confirme et New Orleans choisit sans hésitation possible Zion Williamson en provenance de l’université de Duke. Annoncé comme un talent générationnel, Zion représente le futur de la franchise. Ce devait être l’argument de plus qui permettrait à convaincre Anthony Davis de rester en Louisiane mais le sextuple All-Star ne voit plus son futur avec les Pelicans et se fera transférer à LA. Le chapitre AD se ferme définitivement et le board des Pels souhaite désormais regarder vers l’avenir avec ses jeunes talents et son premier choix de la draft.

Arrivé à l’été 2012, la rupture entre Anthony Davis et les Pelicans semblait inévitable à l’issue de la saison 2018-19.
Photo : Derick E. Hingle / USA TODAY Sports

Acte 2 : Des premiers aperçus spectaculaires et la blessure

Après le départ de Davis, les observateurs et les fans NBA ne rêvent que d’une chose : voir Zion Williamson sur un parquet avec les couleurs de NOLA. Ça tombe bien, la Summer League débute et le rookie va pouvoir se faire les dents. À Las Vegas pour son premier match chez les professionnels, Williamson impressionne et fait lever les foules. Le jeune joueur est bondissant, il envoie déjà des dunks surpuissants et une action qui marque déjà les esprits en arrachant le ballon des mains de Kevin Knox comme si c’était un enfant et en allant claquer un dunk rageur.

Le numéro 1 de la draft montre toute l’étendue de son talent et son énergie durant cette Summer League et on se réjouit de le voir fouler les parquets pour cette saison 2019-2020. Mais la poisse s’abat encore une fois sur les Pels, Zion est annoncé out pour environ 6 à 8 semaines pour une blessure au genou – genou qui l’a déjà gêné à Duke. On comprend donc la décision du Staff qui ne veut prendre aucun risque avec son joueur. Sous les ordres d’Alvin Gentry, l’équipe peine et s’enlise rapidement dans les bas-fonds de la conférence ouest en affichant un record de 9 victoires pour 23 défaites à Noël.

L’attaque est séduisante mais la défense est catastrophique et les Pels enchaînent les défaites sous les yeux de Zion en costard aux bords du terrain qui rumine sa frustration de ne pas pouvoir aider les siens. Seule satisfaction, l’essor de Brandon Ingram qui confirme son talent et devient All-Star pour la première fois de sa jeune carrière. Finalement, le moment tant attendu arrive. Zion Williamson va enfin pouvoir jouer et débuter sa carrière NBA. Le 22 janvier 2020 au soir, face à San Antonio, le molosse ne fait pas dans la demi-mesure : 22 points en 18 minutes avec un 4/4 derrière la ligne à trois-points.
Au final, celui qu’on surnomme déjà Zanos jouera 24 rencontres pour une moyenne de 22,5 points mais ne permettra de qualifier les siens pour les playoffs. Les Pels terminent avec un bilan de 30-42, frustrant pour Griffin qui verra Anthony Davis soulever le titre de champion NBA dans la bulle d’Orlando quelques mois plus tard et qui l’amène à se poser des questions sur le trade. Quoiqu’il en soit, les Pels doivent rebondir et se préparer pour la saison 2020-21 avec un Zion – a priori – à 100%.

La poignet de main traditionnelle avec Adam Silver à l’appel de son nom le soir de la Draft NBA 2019. – Photo : Getty Images

2020-21 : Les bons ingrédients, mais pas la bonne recette ?

Après la déconvenue de la saison dernière, la direction prend la décision de remercier Alvin Gentry et le remplace par Stan Van Gundy. Ils misent sur son expérience pour tenir un groupe jeune et apporter de la défense. Coté joueur, le changement le plus notable, c’est évidemment le départ de Jrue Holiday qui prend la direction du Wisconsin contre Eric Bledsoe en provenance de Milwaukee, deux profils de défenseurs sur l’homme assez similaires sur le papier mais deux caractères opposés. Jrue est le professionnel, qui n’a jamais un mot plus haut que l’autre. Bledsoe est la tête brûlée qui peut vite se montrer ingérable.
On note également l’arrivée de Willy Hernangomez et de Steven Adams pour renforcer le secteur intérieur et donner plus de dimension physique, un secteur dans lequel ils figuraient loin des favoris la saison passée. Emmené par le trio Ball – Williamson – Ingram, on se dit que cette jeune escouade a un coup à jouer pour tenter d’aller chercher une huitième place à l’ouest. C’est quasiment le même scénario qui va se répéter pour les Pels, encore une fois l’attaque figure parmi les 10 meilleures de la ligue mais la discipline en défense manque cruellement, un comble alors que c’est ce qui était attendu de la part de Van Gundy. NOLA va s’accrocher toute la saison mais sera trop court pour arracher une place au Play-in Tournament. Zion a été phénoménale cette saison.

En 61 rencontres, il présente une moyenne de 27 points à 61 % aux tirs. Il est même sélectionné pour la première fois au match des étoiles. Ingram garde son niveau All-Star avec une moyenne de presque 24 points et des actions clutchs tout au long de la saison et Lonzo confirme la progression au tir en montrant ses capacités de gestionnaire. Oui mais voilà, c’est encore une fois sur le plan individuel qu’on trouve des satisfactions et assez peu sur le plan collectif. Pour couronner le tout, alors qu’on s’approche de la fin de la saison, Zion se blesse au doigt et est annoncé out. Une nouvelle saison en demi-teinte qui présage encore du mouvement pour la suivante.

Création de son identité

David Griffin sait que le talent de son équipe n’est pas à remettre en question – du moins au niveau de l’attaque. Durant l’été, il décide donc de regarder ce qui se fait de mieux sur le marché des coachs et il créait la surprise en tapant à la porte des Suns et propose à Willie Green de devenir pour la première fois, le head coach d’une franchise NBA après plusieurs années de bons et loyaux services d’assistanat, notamment aux côtés de Steve Kerr. Le GM des Pelicans mise sur la jeunesse de Green mais aussi sur la discipline et l’expérience de champions pour transmettre cette envie de victoire à ses joueurs.

Willie Green, enfin la bonne pioche au coaching. – Photo : Jonathan Bachman / Getty Images

À l’été 2022, les Pels échangent également Steven Adams contre Jonas Valanciunas qui sort d’une très grosse saison à Memphis. Deux profils similaires en termes de gabarit même si Jonas a plus un profil de scorer et semble être un meilleur fit sur le poste 5. Parmi les joueurs impliqués dans le trade, on note également le départ d’Eric Bledsoe et de Lonzo Ball vers Chicago. C’est Devonte’ Graham en provenance des Hornets qui prend le role de titulaire à la mène. Le poste de coach sécurisé, Griffin peut se concentrer sur la draft et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il aura le nez fin. Le GM prend la décision de drafter Trey Murphy III en 17e choix de la cuvée 2021 en sortie de Virginia. C’est un ailier long, athlétique et une vraie gâchette derrière l’arc. Le choix est logique quand on sait que les Pelicans figurent à la 25e place du classement des équipes les plus adroites à 3 points.
Mais c’est vraiment sur deux autres rookies de cette cuvée que Griffin va réaliser un véritable coup de maître pour renforcer le secteur défensif, en choisissant Herbert Jones à la 35e position et Jose Alvarado, le meneur en sortie de Georgia Tech qui ne sera même pas drafté mais qui obtiendra un contrat two-way au mois d’août. Jones qui sort d’un cursus de quatre ans à l’université d’Alabama dispose d’un profil atypique qui attire l’œil des scouts des Pelicans, séduits par ses capacités défensives déjà très au-dessus de la moyenne pour un futur joueur de NBA. Un choix logique compte tenu des lacunes défensives de NOLA sur le précédent exercice (22e defensive rating). Dans le cas de Jose Alvarado, Griffin et son staff ont cette fois été séduit par son énergie sur le parquet et son côté col bleu. 

C’est avec ce nouvel effectif que les Pelicans s’apprêtent à attaquer cette saison 2021-2022 en s’appuyant sur leurs deux stars, Ingram et Williamson. Malheureusement, alors qu’il sort d’une saison all-star à plus de 27 points et une hype à la hauteur de son immense talent, on apprend à la surprise générale, que le produit de Duke s’est fait opérer du pied. Puis finalement après  des soupçons de blessures latentes début octobre, alors que la saison doit débuter, l’ailier fort est annoncé Out pour les premiers matchs de la saison. Une absence qui se fait forcément remarquer, NOLA débute la saison sur un record calamiteux de 1 victoire pour 12 défaites.

L’équipe manque une identité sur le parquet et de talent pour scorer. Comme si cela ne suffisait pas, Ingram se blesse après 6 rencontres et manquera les 7 suivantes, qui seront toutes perdues par les Pels. Le 5 aligné par Green est très souvent inférieur à ceux des équipes adverses même si des joueurs comme Alexander-Walker ou Josh Hart remplissent leur rôle de soldat en apportant leur énergie et que Herb Jones s’impose rapidement comme l’un des meilleurs rookies de sa cuvée, les Pels continuent d’enchaîner de lourdes défaites et se doivent d’ajouter du talent en attaque puisque les news concernant Zion s’enchaînent et celles-ci ne sont pas très bonnes, tenant le joueur hors des parquets pour un long moment encore.

Sous l’impulsion de sa jeunesse, New Orleans devient le poil à gratter de la conférence Ouest.
Photo : Daniel Dunn / USA TODAY Sports

Ça tombe bien, nous sommes en février et c’est l’heure de la trade deadline et une équipe se montre particulièrement active sur le marché. Il s’agit des Blazers, qui ont déjà envoyé Robert Covington et Normal Powell du côté de L.A. et cela  fait plusieurs saisons que des rumeurs de transferts planent sur la tête de CJ McCollum. Le sidekick de Dame DOLLA qui enchaîne les saisons à 20 points a manqué déjà plus d’un mois de compétition sous le maillot des Blazers et peine à retrouver son adresse. D’autant que le jeune Anfernee Simons pousse à la porte et s’affirme comme une vraie arme en l’absence de Lillard.
Les Pelicans saisissent l’occasion et récupèrent CJ dans un trade en échange de Nickeil Alexander-Walker, Josh Hart, Tomas Satoransky et des picks de draft. NOLA s’attribue les services de McCollum mais également de Tony Snell et surtout Larry Nance qui collera parfaitement au jeu de la franchise. Griffin vient de réaliser un gros coup en allant chercher la pièce manquante de son effectif en attendant le retour de Zion Williamson. C’est un véritable big three bourré de talent que vient de composer le Manager général.
Tout heureux d’intégrer ce jeune effectif, McCollum se dit impatient de débuter sous ses nouvelles couleurs. Après un premier match compliqué, le MIP 2016 trouve rapidement le rythme et son impact est immédiat. Il apporte de la créativité et de l’adresse en attaque. En parallèle, Herb Jones – devenu en cours de saison “NotOnHerb” – fait trembler tous les meilleurs joueurs de l’équipe adverse et apporte une dimension défensive sous l’impulsion et les consignes de Willie Green qui prend peu à peu la main sur son jeune effectif. 

En parlant d’impulsion, le Head coach de NOLA remarque l’énergie de Jose Alvarado, l’intègre dans la rotation et se délecte sans aucun doute de sa roublardise pour voler les ballons des meneurs adverses. Enfin, à l’intérieur, Jonas Valanciunas fait un taf monstrueux et va produire un trop gros mois de mars à 18 points et 11 rebonds de moyenne. Depuis l’arrivée de McCollum, les Pelicans ont remporté 13 de leurs 28 rencontres et arrachent miraculeusement la 9e place à l’Ouest, synonyme de play-in tournament.
L’escouade de Willie Green devra faire face aux Spurs. McCollum score 32 points et permet aux siens de l’emporter pour franchir le second tour de ce play-in de la conférence Ouest. Ils se retrouvent face aux Clippers et dans un match ultra serré, c’est Ingram cette fois qui atteint la barre de 30 points, permettant à NOLA de l’emporter de 4 petits points. Miracle dans le bayou, les Pels filent en playoffs après avoir débuté la saison avec 2 victoires sur les 15 premières rencontres.

Ce sera véritablement en playoffs que la franchise marque les esprits en tenant tête aux Suns (finalistes la saison dernière) en 6 matchs et en montrant une volonté farouche sur chaque rencontre, voire même chaque quart-temps. Alvarado a fait péter un câble à Chris Paul plus d’une fois, Jones fera un travail admirable pour tenter d’empêcher Devin Booker de scorer et Ingram impressionne pour sa première expérience en playoffs. La saison se termine mais pour la première fois depuis le départ d’Anthony Davis et malgré une saison blanche de Zion, le front office peut se projeter vers la prochaine saison avec de nouveaux objectifs et qu’il faudra compter sur eux à l’ouest.

Les Pelicans ont joué un sacré premier tour de Playoffs 2022 à des Suns premiers de la saison régulière.
Photo : Christian Petersen / Getty Images

2022-23 : Les Pelicans prennent leur envol

On prend les mêmes et on recommence ! 

C’est clairement dans cet état d’esprit que David Griffin et Willie Green abordent cette nouvelle saison. Quasiment aucun mouvement durant l’été, si ce n’est Williamson qui semble lui avoir pas mal bougé cet été et se présente au Media Day plus affiné que jamais mais toujours taillé dans le granit. Les Pels lui ont demandé de faire attention à son poids, c’est chose faite pour l’ailier qui s’affiche tout sourire sur les photos à côté de Brandon Ingram et CJ McCollum, tous les trois conscients des attentes des observateurs de basket. Le néo-blazer doit lui confirmer sa très bonne deuxième partie de saisons sous les couleurs de NOLA et s’adapter à son nouveau rôle, dans lequel on lui demande notamment d’être plus à la création pour lui mais surtout pour ses coéquipiers. Ingram, touché par des petits pépins physiques sur les deux dernières saisons doit apporter son scoring et sa polyvalence et surtout Zion dont on attend de tout détruire sur son passage comme à l’accoutumé. 

Willie Green pourra également compter sur ses role players et notamment Herb Jones, Naji Marshall, Trey Murphy III et Jaxson Hayes pour apporter leur énergie des deux cotés du terrain. Herb Jones qui sort d’une saison rookie très encourageante en figureant dans la All Rookie Team, s’est déjà vu attribué un role important dans la rotation du jeune coach, celui de taulier défensif.

La défense d’ailleurs, voilà le sujet qui fache à New Orleans depuis plusieurs saisons tant les Pels figurent parmi les pires défenses de la ligue, ce qui leur porte cruellement défaut sur les rencontres de saison régulière. Gentry au style plus offensif n’accordait pas une importance particulière à la défense, pouvait au moins se targuer d’avoir Davis et son impact défensive. Van Gundy a tenté d’apporter de la défense mais ses méthodes n’ont visiblement pas eu les résultats attendus. Le problème, c’est que l’effectif, qui n’avait pas tellement changé entre Gentry et Green disposait de peu de temps pour s’adapter à un nouveau style, un an était nécessaire pour permettre au jeune coach d’imposer ses idées et utiliser le plein potentiel de ses joueurs. Et ça clique !

CJ McCollum, l’ajout qui change tout aux côtés de Brandon Ingram – Photo : Sean Gardner / Getty Images

Alors que l’on s’approche du milieu de la saison, les Pelicans figurent dans le club très fermé des franchises dans le top 10 des defensive (5e) et offensive rating (8e). Cela ne fait aucun doute qu’ils dépassent les attentes et que peu d’observateurs auraient parié sur une telle saison des joueurs de Willie Green. Le big three n’a pas eu l’occasion d’être beaucoup sur le terrain ensemble, suite à la blessure de BI et récemment de Zion, qui sera out pour au moins 3 semaines avant d’être réévalué. Malgré ces absences, l’équipe joue bien et ne dépend pas uniquement de ses stars. Derrière le big three, trois joueurs sont à plus de 10 points et le banc apporte sa valeur ajoutée des deux cotés du terrain.

Willie Green a imposé un identité d’équipe physique – ça aide quand on dispose d’un ailier de 2m pour 130 kg – vive sur les lignes de passes, longue sur les ailes avec des joueurs comme Murphy ou Jones et bien sûr Ingram. Des joueurs de second plan comprennent parfaitement leur rôle, à l’image de Larry Nance qui joue une vingtaine de minutes par match et qui apporte du scoring et prend des rebonds ou encore Jose Alvarado, qui rentre sur le terrain avec son énergie, son playmaking et qui est capable de rentrer ses tirs. L’équipe est actuellement à 24 victoires pour 16 défaites, dont des statement games face de grosses écuries telles que Memphis, Gold State, Denver ou encore Phoenix en back to back. En attendant le retour de Zion et de BI, McCollum devra tenir l’attaque et certains role players devront step up pour garder ce rythme et cet esprit de la gagne qui l’accompagne depuis le début de la saison. 


Attaque/défense, identité et talents sur le parquet, les Pelicans disposent-ils de tous les ingrédients pour devenir un vrai prétendant à l’ouest et jouer le titre ? La question se pose mais le manque d’expériences en playoffs peut leur jouer des tours et il leur faudra se faire les dents et se frotter aux meilleures franchises de l’ouest. L’effectif est jeune et les ambitions sont grandes, il faudra toutefois de la patience à Willie Green et son roster avant de devenir un réel prétendant au titre.

Zion Williamson prouve une nouvelle fois qu’il est ce talent générationnel, qui a envie de gagner et qu’il est nécessaire d’entourer d’un effectif compétitif pour se faire une place à l’Ouest. Les Pels font désormais partie de ces franchises qui font cliquer sur le League Pass et il sera intéressant de voir comment ils vont gérer cette seconde partie de saison et garder une position de favoris de la conférence Ouest.

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