Il y a de ces vœux que l’on ose même plus souhaiter tant c’est un miracle s’ils se voient exaucer. Le retour en Playoffs de l’équipe préférée de Chandler et Joey dans Friends est de cet acabit. Et pourtant, alors que personne n’y croyait – Spike Lee le premier – New York l’a fait. Première qualification en post-season depuis 2013 avec une équipe pas franchement promise à un tel succès.
La bande à Thibodeau à déjouer tous les pronostics en se remettant à jouer au basket, tout simplement. Avec de nouvelles forces et une envie certaine de défendre les couleurs d’une ville qui ne dort jamais, le collectif repart pour la saison de la confirmation. Et l’objectif est très clair : ça va danser le Madison les soirs de victoire au Square Garden.
2020-21 : La renaissance des Knicks
Bien malin celui qui a parié sur 41 victoires des Knicks la semaine dernière. En effet, New York avait remporté 21 victoires à l’issue de la saison 2019-2020 et les prédictions pour la saison passée n’étaient pas plus encourageantes puisqu’elles se situaient entre 25 et 30 succès si on se référait aux prévisions des insiders NBA.
C’était sans compter sur Tom Thibodeau et sa philosophie de jeu. Thib’s débute son aventure new-yorkaise le 30 juillet 2020 et d’emblée, le ton est donné. Ça va défendre cette année chez les Knickerbockers. Malgré sa réputation de spécialiste du coaching défensif, ses déclarations ne font pas l’unanimité auprès des observateurs de la NBA. En effet, cela semble difficile d’imaginer que New York, dans les bas-fonds de l’Est depuis huit ans, va se mettre à défendre. Et pourtant, il n’en fallait pas plus à Thib’s pour motiver ses joueurs et nous offrir l’une des plus grandes surprises de la saison.
Les Knicks passent du 23e defensive rating au 3e de la ligue à l’issue de cette saison. Au All-Star break, les Knicks affichent un bilan de 19 victoires pour 18 défaites et surprennent tout le monde en se positionnant parmi les équipes qui jouent les playoffs de la conférence Est.
Que retenir de cette première partie de saison ? Thibodeau reste le même, il donne beaucoup de minutes de jeu à ses joueurs clés et chaque joueur de l’effectif doit faire l’effort en défense. RJ Barrett est magnifique et laisse parler son potentiel et s’impose comme l’une des pièces maîtresses de la défense des New-Yorkais, Derrick Rose brille en sortie de banc ; le plus jeune MVP de l’histoire a retrouvé son coach de coeur et offre des minutes précieuses en apportant son intelligence de jeu et son expérience, Immanuel Quickley n’a peur de rien ; le meneur rookie fait exploser le Garden à de nombreuses reprises avec son audace et son talent.
Enfin et surtout, le dernier élément à retenir de cette première partie de saison des Knicks, c’est bel et bien Julius Randle. All star logique pour la première fois de sa carrière, Julius s’impose comme le franchise player et fait exploser son immense potentiel qu’on attendait depuis le début de sa carrière. New York ne perdra que 13 matchs sur la deuxième partie de saison et ce n’est plus une surprise pour personne après 6 mois de saison régulière que les Knicks font partie des candidats sérieux pour une place en playoffs.
Finalement, suite à une dernière victoire face aux Celtics, le 16 mai, les Knicks terminent à la 4e place de la conférence Est et ont déjà réussi leur saison. Mais les joueurs et les fans attendent plus désormais. New York fait face à Atlanta pour leur retour en playoffs mais Trae Young va mettre des gros coups de clim’ dans le Garden et Randle va craquer sous la pression, concédant ainsi la victoire des Hawks sur le score de 4-1. Une défaite amère, mais des promesses d’avenir pour les saisons suivantes pour les joueurs de la grosse pomme.
Intersaison : un meilleur marché qu’à Wall Street ?
Arrivées | Départs |
---|---|
Evan Fournier | Elfrid Payton |
Kemba Walker | Reggie Bullock |
Dwayne Bacon | Frank Ntilikina |
Le soleil a brillé cet été sur Big Apple avec un recrutement parmi les plus intéressants de l’intersaison, toutes équipes confondues. Leon Rose a mis le verrou sur les joueurs clés de son effectif tels que Taj Gibson, Derrick Rose, Nerlens Noel et Alec Burks puis a réalisé deux des meilleures opérations de cet été. Dans un premier temps, il a profité que Kemba Walker soit coupé par le Thunder pour le séduire et finalement le faire signer pour un contrat de 18 millions de dollars sur 2 ans. Une aubaine incroyable quand on connaît la classe que représente l’ancien meneur des C’s. Dans un second temps, il est allé chercher notre Vavane national, également du côté du Massachusetts.
En effet, Leon Rose séduit le front office de Boston en échangeant Evan Fournier contre des picks de draft et du cash. Ainsi, New York peut dérouler le tapis rouge pour Fournier qui se voit offrir un contrat de 78 millions de dollars sur 4 ans. Rose va également récupérer Dwayne Bacon du côté d’Orlando, un joueur très capable au scoring pour compléter l’effectif de New York. Des choix logiques de la part des Knicks car même si la défense est quasiment impeccable, l’attaque l’est bien moins. Au point que les Knicks affichaient le 23 offensive rating la saison dernière.
Avec ces trois nouveaux joueurs, New York s’ajoute potentiellement 48 points de plus par match si on fait la somme des moyennes de points des trois ajouts offensifs des Knicks. Un potentiel de scoring absolument non négligeable pour eux. Ainsi, ils montrent clairement leur ambition de faire mieux la saison à venir et surtout d’avoir plus d’options offensives au moment des playoffs.
En plus de la capacité d’attaque, les Knicks ajoutent avec Kemba un élément essentiel à avoir dans le vestiaire. Un coéquipier modèle et un joueur qui sait prendre ses responsabilités en attaque quand la situation le lui oblige. Un atout pour les Knicks, qui permettra notamment à Randle de se décharger un peu de la responsabilité en attaque, ce qui lui a justement fait défaut face aux Hawks. Fournier est également un candidat idéal lorsqu’il faut prendre des tirs clutchs. Avec ce nouveau chapitre de sa carrière, il deviendra un joueur encore plus complet sous l’égide de Thibodeau. New York dispose désormais d’un équilibre intéressant entre attaque – défense et expérience et fougue de la jeunesse.
À ce propos, les Knicks ont été également actifs sur la draft 2021 et sur le recrutement de joueurs non draftés avec cinq nouveaux joueurs en la personne de M.J. Walker (non drafté), Miles McBride (drafté en 36e pick), Jericho Sims (58e pick), Luca Vildoza (non drafté), Aamir Simms (non drafté), Quentin Grimes (25e pick). Grimes peut être un bon 3&D dans l’effectif de Thib’s. McBride est un solide défenseur sur l’homme, bon spot-up shooteur. Enfin, ils gagnent de la taille à l’intérieur avec Sims et ses 2m10. Sans doute quelques-uns de ces jeunes recrues vont faire des séjours en G-League dans l’idée de gagner en expérience et les aider à s’intégrer au groupe pour se conformer au jeu NBA.
Enfin, côté départ, les Knicks se débarrassent d’Elfrid Payton et de Reggie Bullock. Des choix logiques compte tenu de l’arrivée de Walker et de Fournier. Ainsi, les Knicks se sont clairement améliorés sur la ligne arrière – notamment du côté de l’attaque. Et le secteur intérieur reste plutôt bien fourni avec Randle, Noel et le retour de Robinson.
Kemba Walker, le meneur pour faire step-up les Knicks ?
Logiquement, le facteur X de la saison pour les Knicks est Kemba Walker. C’est à double tranchant pour les New-Yorkais. Cela met forcément une pression supplémentaire sur les épaules de Kemba et des Knicks. En effet, lorsque votre facteur X vient tout juste d’être recruté dans l’objectif d’améliorer l’équipe, l’échec n’est pas permis. Pour le nouveau meneur de l’escouade des Knicks, cette arrivée à New York est forcément symbolique. C’est un retour à la maison pour lui qui est natif du Bronx, qui était au Lycée de Rice (NY) et qui a planté un game-winner faisant exploser le Garden en 2011 pendant le tournoi de la conférence Big East sous le maillot de UConn. Kemba aura alors à cœur de porter l’équipe aux côtés de Julius Randle.
C’est dans un premier temps, une portée symbolique qui justifie du choix de Walker en tant que facteur X. La seconde raison, c’est ni plus ni moins les points qu’il peut amener à l’équipe. Elfrid Payton était le meneur titulaire de la saison dernière, il inscrivait en moyenne 10,1 points par match avec un pourcentage de 28,6 % à trois points. En comparaison, Kemba c’est tous les soirs en moyenne, 19,3 points à 36 % derrière l’arc pour 3 tirs rentrés. C’est aussi 90 % sur la ligne des lancers francs et aussi presque 5 passes décisives. Ce n’est évidemment pas le même calibre de joueur et c’est bien pour ça que les Knicks ont remplacé Payton par Walker. Potentiellement, Walker ramène 9 points de plus et davantage d’adresse au tir.
À noter que Kemba a été critiqué sur la saison 2020-2021 en scorant tout de même près de 20 points de moyenne, cela signifie donc qu’il est capable d’amener encore plus de 9 points potentiels au poste de meneur. Si on analyse maintenant la donnée « points marqués sur les passes décisives d’un joueur » en comparaison, Payton est à 8.3 points et Walker à 12.4 points soit quasiment 4 points de plus que son prédécesseur. Cette donnée permet de montrer qu’au-delà même de son scoring, Kemba peut apporter également au moins 4 points de plus grâce à sa vision de jeu et ses passes.
D’autre part, l’année dernière, les Knicks ont parfois souffert d’un manque de diversité dans les options en attaque et bien souvent des possessions se terminaient par un trois point ou un drive de Randle, à part Bullock qui assure une vraie fiabilité sur le shoot, le backcourt ne proposait que très peu de solutions en attaque. La donnée du nombre de points produits sur pull-up témoigne de cette faiblesse. Payton ne prenait que 1.6 tirs en pull-up à 2 points la saison dernière pour seulement 1.1 point produit.
Kemba qui le remplace dès cette saison, prend en moyenne 8.5 tirs pour 8.1 points de moyenne en pull-up à 2 points. Cette supériorité de Kemba est vraie aussi sur les drives, et le catch & shoot. Clairement, Kemba Walker apporte une multitude de solutions en attaque, qui manquait cruellement aux Knicks la saison dernière. Pour terminer sur l’aspect statistique, si on compare le On/Off sur 100 possessions, Payton est à -9.4 la saison dernière, Kemba est +2.6, au-delà donc de son talent intrinsèque, on comprend que Kemba a un réel impact offensif mesurable sur le jeu.
Enfin, hors l’aspect statistique qui plaide en faveur de Kemba, c’est aussi l’homme en lui-même qui va faire du bien aux Knicks. Le meneur 4 fois all-star est connu pour être un des joueurs les plus appréciés en NBA en témoigne ses 2 trophées de Sportsmanship award en 2017 et 2018. Bien qu’il soit une star en NBA, Kemba ne sera pas le joueur a semer la zizanie dans un vestiaire et acceptera le rôle qui lui sera attribué. L’ancien meneur des Celtics, il adopte d’ailleurs ce même état d’esprit sur le parquet, c’est-à-dire qu’il laisse toujours primer le collectif et qu’il s’appuie sur ses qualités en prenant soin de jamais ou très rarement en faire trop, et ça, c’est une très bonne nouvelle pour les Knicks.
En effet, à priori Thibodeau n’aura pas trop de difficultés à gérer l’égo d’un joueur comme Kemba et c’est d’autant plus une bonne nouvelle pour la répartition au scoring pour les joueurs majeurs tels que Rose, Randle, Barrett et maintenant Fournier. D’ailleurs, Fournier qui va partager le backcourt avec Walker, n’aura pas de mal non plus à avoir des ballons et créer en attaque pour lui ou pour les autres. Bref, ce recrutement de Kemba Walker s’accompagne de bonnes nouvelles pour les Knicks, du moins sur le papier. Reste maintenant à voir dans le jeu, si Kemba est le meneur qui permettra aux Knicks de step-up.
Faire mûrir l’attaque de Big Apple
La défense des Knicks était vraiment impressionnante la saison dernière. 3e defensive rating en limitant l’adversaire à 104.7 points de moyenne (1er de la ligue), 3e en nombre d’interceptions par match avec 6.6 stl de moyenne, 1er sur le pourcentage au tir adverse à trois points (33.7%) et 1er sur le pourcentage au tir adverse général (44%). Si un match de basketball se gagnait uniquement en défense, alors les Knicks auraient été dans le top 3 des équipes de la ligue la saison passée.
Malheureusement pour eux, il n’en est pas ainsi et au jeu du basketball. Pour gagner des matchs, il faut mettre plus de ballons dans le panier que l’équipe adverse et à ce petit jeu là, les Knicks ce n’était pas fameux et c’est d’ailleurs ce compartiment du jeu qui les a fait basculer pendant les playoffs.
Les Knicks ont manqué de créativité et de diversité entre intérieurs et extérieurs. Adeptes de l’isolation, le ballon circulait mal et de sérieuses lacunes étaient à noter sur le tir à mi-distance. Toutes ces observations sont appuyées par des données qui illustrent ces défauts sur le terrain chez les New-Yorkais.
Un des secteurs à cibler pour la saison 2021-2022, c’est le collectif et l’intention de passe. Les Knicks avaient la 29e moyenne de passes décisives par match avec 21.4 assists et donc logiquement, ils figuraient parmi les dernières équipes en termes de nombre de passes par match avec 276.2 en moyenne (23e de la ligue). C’est surtout sur le caractère décisif que des passes que les Knicks sont à la peine, avec seulement 55.6 points de moyenne provenant de passes décisives (30e de ce classement) en comparaison l’équipe la plus collective, les Warriors, produit 71.1 points par match.
Thibodeau doit s’appliquer à mieux déterminer les rôles en attaque pour permettre à d’autres joueurs de produire efficacement des points, que ce soit sur des passes décisives directement en scorant. Le meilleur passeur était Julius Randle, qui est aussi le meilleur rebondeur et scoreur. L’ailier all-star avait d’ailleurs un des plus haut pourcentage de usage rate de la ligue avec 28.5% ce qui implique nécessairement qu’il tient la balle et qu’il joue souvent sur des séquences de jeu en iso.
Le jeu d’isolation fait clairement partie d’un secteur à cibler pour New York, puisqu’il s’agit de la 5e équipe de la ligue à jouer le plus en isolation avec 9.1 possessions (26e de la ligue). Kemba et Evan peuvent aider à pallier ce manque de jeu collectif en attaque puisqu’ils proposent chacun des solutions fiables en attaque, que ce soit en catch and shoot, sur drives, sur pull-ups ou en portant la balle et en créant pour les coéquipiers.
Avec l’ajout de Walker et Fournier, New York part avec l’objectif d’apporter plus de solutions en attaque et intégrer les deux joueurs dans un système défensif, l’ADN du jeu de Thibodeau. Les limites du jeu d’attaque de l’équipe se sont clairement révélées face aux Hawks dès le premier tour des playoffs, un jeu notamment porté notamment par Julius Randle qui a montré ses limites lors de cette série.
New York ne scorait en moyenne que 107 points par match la saison dernière, ils se donnent donc des chances de faire bien mieux avec leurs deux nouvelles recrues qui sont réputées pour être des scoreurs et créateurs. Walker a une moyenne de 19.9 points par match en carrière et Fournier 14.3 avec notamment une première partie de saison dernière à 19.7 points de moyenne.
New York figurait parmi les meilleures équipes derrière l’arc la saison dernière, l’équipe shootait à 39.2%, mais sur seulement 30 tentatives. Une efficacité étonnante certes, mais sur un petit nombre de tirs tentés. Un nombre qui s’explique par le manque d’arme offensive à trois points, l’objectif de Thib la saison dernière était clairement de capitaliser sur des joueurs capable et adepte du tir derrière l’arc avec notamment Randle (41%), Barrett (40%), Bullock (41%) ou encore Rose avec 41%.
Mais si on regarde le nombre de 3 points rentrés sur la saison, alors les Knicks se positionnent à la 21e place, Walker et Fournier prennent respectivement 6.3 tirs à 36% et 4.9 tirs à 37% en carrière chacun, cela induit donc qu’ils peuvent hypothétiquement ajouter 11 tentatives de plus à trois points pour une moyenne de réussite de 36.5% dans un système de jeu qui leur serait favorable et leur permettrait d’être libres de leur ticket shoot.
En conclusion, le front office et Leon Rose ont réalisé un des recrutements les plus intelligents et logiques de cette intersaison. Le GM a identifié les faiblesses des Knicks sur le secteur offensif et n’a pas hésité à se débarrasser de pièces maîtresses du groupe en la personne de Bullock ou Elfrid Payton pour faire venir des talents confirmés en attaque et des vétérans expérimentés.
Difficile à dire si la défense restera parmi les plus efficaces de la ligue, mais nul doute que Thibodeau aura à coeur de transmettre ses deux nouveaux joueurs le goût de défendre. Fournier était déjà dans un système défensif à Orlando et est très largement capable de tenir des 2, pour Kemba se sera un nouveau challenge dans sa carrière, il lui sera demandé de faire les efforts en défense et d’être plus impliqué. En attaque en tout cas, cela ne fait aucun doute que les Knicks se sont renforcés pour continuer de se faufiler parmi les meilleures équipes de l’Est.
Le cinq de départ potentiel
- MJ : Kemba Walker
- A : Evan Fournier
- AI : RJ Barrett
- AF : Julius Randle
- P : Mitchell Robinson
Notre pronostic : 45-37 (8e)
Sorti dès le premier tour des playoffs après une saison magnifique, New York montre sa volonté de rester compétitif et de se hisser parmi les meilleures équipes de la conférence Est. Portés par un Julius Randle All-star pour la première fois de sa carrière, les Knicks ont montré une philosophie de jeu qui a fait plus d’une fois bondir Spike Lee et les nostalgiques de l’équipe des 90s de leur siège. Ça défend dur, ça s’arrache sur chaque ballon et même les plus jeunes ne rechignent pas à la tâche, à l’instar de R.J Barrett.
Une première année plus que réussie pour Tom Thibodeau qui a cependant du travail à faire sur le secteur offensif qui a représenté bien des problèmes à l’équipe sur la saison et surtout en playoffs. Ni une, ni deux, Leon Rose prend le problème à bras le cœur et va chercher Evan Fournier et Kemba Walker pour apporter des points et de la création en attaque. Exit donc Payton et ses lacunes offensives et place à Kemba qui est de retour chez lui, à New York, tout un symbole pour le meneur 4 fois all-star. Pour Fournier, c’est aussi un nouveau challenge intéressant, avec un contrat de 78 millions sur 4 ans, le français bénéficie avec ce contrat d’un nouveau statut et d’évoluer sous les projecteurs puisqu’il passe d’un petit marché (Orlando) à l’un des plus gros marchés de la NBA, ici à New York.
New York sera attendu par ses fans et les observateurs NBA, après avoir mis la barre très haute la saison dernière, il faudra faire aussi bien ou mieux si possible et passer un palier notamment au stade des playoffs. Nous tablons sur une saison à 45 victoires pour 37 défaites pour l’escouade de Thibodeau.
Photo de couverture : Mark Lennihan / Associated Press