Alliés politiques depuis la fin du 18e siècle, la France et les États-Unis ont noué une relation très forte à bien des égards. Depuis quelques décennies, cette dernière s’est étendue au basketball. L’intérêt des fans pour la NBA n’a fait qu’augmenter au fil des années, au point que la France est aujourd’hui devenue l’un des principaux importateurs de talent pour la Grande Ligue. À l’aube du Paris Game entre les Bulls et les Pistons, retour sur l’évolution d’un lien qui traverse l’Atlantique.
La naissance d’une relation
14 rue de Trévise, dans le 9e arrondissement de Paris. C’est à cette adresse précise que, le 27 décembre 1893, le basketball débarque sur le sol français presque deux ans après sa création par le Docteur James Naismith dans le Massachusetts. C’est d’ailleurs Melvin Rideout, l’un de ses anciens élèves, qui amène ce nouveau sport dans l’Hexagone. Cette journée devient historique, puisque le terrain sur lequel s’est jouée la rencontre est aujourd’hui le plus vieux du monde.
La France découvre alors rapidement une toute nouvelle discipline dans laquelle elle parviendra à avoir de bons résultats. Au cours des Jeux olympiques de Londres, en 1948, la sélection dirigée par Robert Busnel — futur président de la FIBA — déjoue les pronostics en allant jusqu’en finale. Mais face à l’armada américaine, les Bleus ne peuvent rivaliser et s’inclinent lourdement 65 à 21.
Cette première rencontre entre la France et les États-Unis sera le point de départ d’une relation fructueuse pour les deux parties. Les stars de cette jeune ligue qu’est la NBA, tout juste créée en 1946, exportent ainsi leur talent un peu partout dans le monde pour montrer qu’ils sont bel et bien les meilleurs. Que ce soit par l’intermédiaire de Dolph Schayes en 1956 ou Wilt Chamberlain en 1960 avec les Harlem Globetrotters, les Français voient débarquer des géants de la balle orange sur leurs terres.
Dans le même temps, Bob Cousy, meneur de jeu légendaire des Celtics dans les 50’s, s’affirme comme l’un des plus grands de sa génération (18,4 points et 7,5 passes avec 6 titres de champion). Seulement, le MVP de la saison 1957 a beau être né sur le sol américain, ses parents, eux, sont Français. « Houdini of the Hardwood » ne peut ainsi renier son amour pour le drapeau tricolore. « À chaque fois, c’est comme si je revenais à la maison chaque fois », déclare-t-il d’ailleurs à l’occasion d’une tournée promotionnelle dans l’Hexagone.
La NBA continue alors de croître de manière exponentielle grâce à ses stars, ce qui permet aux joueurs de gagner une certaine indépendance financière à la suite de la signature des droits TV avec CBS. À contrario, la France peine à s’affirmer sur son territoire. En plus d’être en concurrence avec d’autres sports plus valorisés, le basket français se développe dans un contexte de guerre qui oblige les joueurs à partir combattre en Algérie.
Mais cela ouvre la voie à une toute nouvelle génération prête à prendre la relève. En son sein, Allain Gille (160 sélections avec les Bleus), qui joue sa première rencontre en première division à tout juste 15 ans. Dans le sillage de son arrière, la France réalise l’exploit de vaincre pour la première fois les États-Unis le 5 mai 1979 dans un match amical dans lequel on pouvait notamment retrouver Isiah Thomas, Ralph Sampson ou encore Kevin McHale.
L’arrivée de la NBA en France
Les années 1980 marquent un tournant pour la ligue nord-américaine. Avec l’arrivée au pouvoir de David Stern en 1984, la NBA s’ouvre progressivement à de nouveaux marchés internationaux. Au même moment, une chaîne inédite voit le jour sur les écrans des téléspectateurs français : Canal +.
Charles Biétry, directeur des sports sur la chaîne cryptée, parvient alors à récupérer les droits de diffusion pour présenter quelques matchs des Knicks pour la saison qui suit. La France devient ainsi le 2e pays, après l’Italie, à retransmettre des rencontres NBA. C’est pourtant à ce moment précis que le plus dur commence, dans la mesure où cette ligue est encore méconnue en Europe. Biétry doit donc s’entourer de journalistes compétents sur ce sujet afin de démocratiser ce sport américain.
C’est dans cette optique que George Eddy est recruté pour commenter sur Canal +. Ce choix étonne à cette époque-là, puisque d’autres personnes étaient attendues à ce poste, telles que Jean Michel Sénégal ou encore Jacques Monclar. Alors qu’il est à ce moment-là un joueur pro au Racing Club de France, Eddy n’y croit pas lui-même.
Or ce joueur reconnu pour son shoot à longue distance gagne rapidement le cœur des Français. Grâce à son accent américain inimitable et ses envolées lyriques, il devient peu à peu la voix du basket en France. On ne compte plus le nombre d’enfants bercés par ses expressions mythiques comme « Bababoum » ou « C’est un duel en haute altitude ! ». Georg Eddy parvient, à ce moment-là, à faire naître une nouvelle passion chez ses abonnés.
La NBA se démarque alors du championnat national, créé en 1921, grâce à son jeu spectaculaire. Tout est mis en œuvre pour offrir un véritable show à l’américaine jamais vu sur le territoire français. Que ce soit avec les passes de Magic Johnson, les shoots de Larry Bird ou les envolées de Michael Jordan, la NBA est la plus belle ligue de basketball et élève le sport au rang d’art.
Cet amour pour le basket américain s’accroît d’ailleurs à la suite des Jeux de Barcelone, en 1992. Les USA envoient pour la première fois une équipe professionnelle à une compétition internationale. Le public français peut alors admirer d’un peu plus près les stars du basket mondial sur les terres catalanes. C’est d’ailleurs au cours de cet été-là que se joue à Monaco le plus beau match de basketball jamais diffusé.
« La Dream Team a eu un impact immense en Europe. Si vous regardez les interviews que j’ai faites, mais aussi celles de Dirk, Pau Gasol ou Manu Ginóbili, vous verrez que nous avons tous été affectés par la Dream Team. »
Tony Parker, dans une interview pour Andscape
La France devient à ce moment-là l’un des marchés principaux de la NBA, qui le lui rend bien en organisant des rencontres entre des teams NBA et des équipes françaises au cours des années 1990. Mais, malgré ce gain de visibilité, les Français n’arrivent toujours pas à envoyer l’un des leurs outre-Atlantique.
Les premiers échecs français en NBA
À l’été 1984, la légende française Hervé Dubuisson participe à la Summer League dans l’espoir de décrocher un contrat avec une équipe NBA. Celui que l’on surnomme « le blanc qui sautait au-dessus des buildings » est à ce moment-là l’un des meilleurs joueurs du vieux continent. De par son génie technique et sa capacité à voir le jeu en avance, il tyrannise soir après soir les défenses européennes.
Les médias ne manquent pas de superlatifs pour le désigner. L’Équipe titre notamment son article « Le Rêve Américain » au moment de son envol vers les États-Unis. Dubuisson a alors l’ambition de devenir le premier français d’origine à évoluer en NBA. Bob Riley et Howard Carter sont bien les premiers Français à avoir joué en NBA. Ce sont cependant des Américains qui ont été naturalisés après leur passage dans la Grande Ligue.
Sauf que cette expérience outre-Atlantique ne se déroule pas comme prévu. L’arrière tricolore n’arrive pas à s’acclimater au jeu américain, bien plus porté sur le physique qu’en Europe. Il n’est pas conservé — tout comme son homologue brésilien Oscar Schmidt — et retourne en France finir sa carrière où il deviendra le meilleur marqueur de l’histoire du championnat.
Ce n’est que 10 ans plus tard qu’un autre Français réitère l’expérience. Star en France avec 4 MVP consécutifs, Antoine Rigaudeau s’engage avec les Houston Rockets pour essayer d’intégrer un roster NBA au cours de la ligue d’été. Celui que l’on surnomme « Le Roi » est le meilleur joueur sur le papier, puisqu’il n’évolue qu’avec des joueurs en bout de rotation et des jeunes souhaitant exprimer leur potentiel.
Or le Français ne réussit pas à s’imposer dans sa propre team. Il ne voit que très peu le ballon, un comble pour un meneur qui excelle dans la gestion du tempo avec la balle en main. Comme Hervé Dubuisson, l’expérience tourne au désastre et Rigaudeau ne parvient pas à se faire à ce style si différent de l’Europe (6 points et 2 passes en 16 minutes par rencontre).
« Mon jeu ne correspond pas vraiment au basket qu’ils pratiquent […] Ils pensent trop au dunk ou au layup, au contact physique pour chercher la faute, là où parfois il serait bien plus facile de prendre un tir à 4 mètres. »
Antoine Rigaudeau, pour Maxi Basket en 1994
Le public français prend alors conscience de la hauteur de la marche. Ses deux plus grands basketteurs de l’époque se sont tour à tour cassé les dents aux États-Unis. Pire encore, les Européens souffrent alors d’un cliché qui leur colle à la peau, à savoir que ce sont des joueurs doués techniquement, mais trop juste physiquement pour suivre la cadence infernale de la NBA.
Mais un joueur montrera la voie à des millions de fans, et ce n’est probablement pas la personne que vous imaginez…
Tariq Abdul-Wahad, à jamais le premier
À l’été 1993, Olivier Saint-Jean, tout fraîchement bachelier, prend une décision qui aura un grand impact sur toute une génération.
Alors qu’il évolue depuis déjà trois ans avec Évreux, en pro B, l’ailier s’envole vers les terres de l’Oncle pour intégrer la célèbre fac de Michigan. Il y passe deux saisons compliquées avant de rejoindre San José State, une université plus modeste où il peut enfin s’exprimer sur le parquet. Et il ne manque pas cette opportunité. Il y développe alors son jeu technique et son physique (1,06 m de détente sèche). Cela lui permet de réaliser une saison senior impressionnante (23,8 points et 8,8 rebonds).
Et le 25 juin 1997 à Charlotte, David Stern prononce une phrase qui entre aussitôt dans l’histoire du basketball français. « Avec le onzième choix de la Draft 1997, les Sacramento Kings sélectionnent Olivier Saint-Jean de San Jose State University ». Alain Digbeu est également sélectionné ce soir-là (49e pick par Atlanta), mais il n’aura jamais la chance de fouler les parquets américains.
Pour son premier match avec Sacramento, celui qui se fait désormais appeler Tariq Abdul-Wahad après sa conversion à l’islam n’inscrit que 2 petits points en 10 minutes dans une défaite cinglante contre Miami. Pourtant, cette défaite est une victoire pour la France qui voit en l’ailier un exemple à suivre pour rejoindre la Grande Ligue.
Malgré un premier exercice compliqué (6,4 points et 2,0 rebonds en 16 minutes), le rookie ne désespère pas. Il nous gratifie d’ailleurs d’une performance à 31 points — record en carrière — pour le dernier match de la saison. Le Français s’impose même le titulaire d’une équipe qui va en playoffs avec l’arrivée de Rick Adelman au coaching l’année suivante.
Formidable défenseur, capable de scorer en transition grâce à ses qualités athlétiques (9,3 points et 3,8 rebonds en 25 minutes par match), il met à mal le stéréotype du joueur européen. Mais tandis que ces performances sont scrutées attentivement en France, le rêve américain va vite s’estomper.
Transféré une première fois à Orlando contre Nick Anderson et un premier tour de la Draft 2003, le Français ne fait pas long feu en Floride malgré quelques prestations intéressantes (12,2 points et 5,2 rebonds). Il est ainsi envoyé à Denver en février 2000. Agent libre l’été qui suit, il signe un contrat de 43 millions de dollars sur 7 ans avec la franchise des Rocheuses. Cela fait de lui le sportif français le mieux payé à l’époque, tout simplement.
Malheureusement, à cause de soucis physiques et d’un manque de confiance de son coach, Abdul-Wahad joue de moins en moins. Son trade à Dallas en 2002 marque la fin de sa carrière, il ne reviendra jamais à son meilleur niveau.
Ce déclin rapide fait office de rappel brutal pour les Français. Ils constatent de leurs propres yeux que la NBA est une ligue impitoyable qui ne laisse aucun répit à ses athlètes. Ces derniers sont constamment mis en concurrence. Les échecs successifs de Freid Weis et Jérôme Moïso viennent confirmer ce sentiment chez les fans de l’Hexagone, qui observent encore cette ligue d’un œil lointain.
La révolution Tony Parker
Au moment du déclin de Tariq Abdul-Wahad, un nouvel espoir fait de plus en plus parler de lui. Dès son plus jeune âge, Tony Parker se fait remarquer par ses qualités sur le terrain, mais également en dehors grâce à son mental sans faille. Par l’intermédiaire de son père — ancien joueur du Championnat de France dans les années 1980 —, il comprend les sacrifices qu’il faut faire pour atteindre le monde professionnel.
Le meneur de jeu réussit à gravir les échelons en France, avant de monter les marches de la Draft le 27 juin 2001. Il est appelé en 28e position pour rejoindre les San Antonio Spurs.
Le meneur tricolore arrive alors dans une équipe ultra-compétitive, titrée seulement deux ans plus tôt. Seulement, depuis son plus jeune âge, Parker se nourrit de la pression. Il impressionne dans le Texas l’ensemble des membres de la franchise, au point de devenir le plus jeune joueur titularisé à l’époque à seulement 19 ans, 5 mois et 13 jours. Dans le sillage de son équipe, il s’installe progressivement dans la ligue.
Sa vitesse et la précision de ses floaters rendent son jeu spectaculaire, ce qui lui permet de remporter l’adhésion des fans français. Ces derniers sont en extase. Jamais auparavant un Français n’avait été aussi fort dans la ligue américaine. Sa popularité grandit de jour en jour dans l’Hexagone, où son maillot s’arrache comme des petits pains.
Dans l’adversité, le français impressionne. Mais après un début de série réussi contre New Jersey lors des Finales NBA de 2003 (21,0 points et 5,3 passes sur les trois premières rencontres), le Français connaît un coup de moins bien. Il s’accroche tant bien que mal et tente de résister aux assauts d’un Jason Kidd alors au pic de sa carrière.
Le 15 juin 2003, Tony Parker réalise l’exploit. San Antonio remporte les Finales contre les Nets (4-2). Il devient donc le premier Français de l’histoire à remporter un titre NBA. C’est à partir de ce jour-là que le meneur passe dans une nouvelle dimension en parvenant à s’élever au même niveau que les stars américaines.
Après ce premier sacre, « TP » n’est pas rassasié. Deux autres titres suivront ensuite. En 2005 contre Detroit, au terme d’une série acharnée, puis en 2007 contre Cleveland, face à l’équipe d’un jeune LeBron James. Tony Parker écrit encore un peu plus l’Histoire en devenant le premier Européen MVP des finales. Il est alors une référence à la fois pour le public français et européen, mais aussi pour les Américains, qui prennent peu à peu conscience de la montée en puissance des Français.
« Je peux jouer en NBA. C’était ma motivation de leur montrer qu’on peut jouer en France et que l’on peut gagner avec un meneur européen. »
Tony Parker, dans le documentaire The Final Shot (2021)
L’affirmation française sur le toit du monde
Avec la réussite de Tony Parker, la cote des Français grimpe en flèche auprès des Américains. Ces derniers tombent alors fous amoureux des pépites tricolores. De multiples Français se présentent ainsi à la Draft au cours des années qui suivent. Parmi eux, Mickaël Piétrus et Boris Diaw en 2003 (respectivement 11e et 21e) ou encore Alexis Ajinca et Nicolas Batum en 2008 (20e et 25e).
En parallèle de leur développement en NBA, les Français sont de plus en plus nombreux à réaliser leur cursus universitaire aux États-Unis, où ils se confrontent aux meilleurs jeunes joueurs du monde. C’est à cette époque-là le meilleur moyen pour se faire voir auprès des scouts et certains de nos tricolores ne manquent pas cette occasion.
Après avoir évolué sur les bancs de l’INSEP aux côtés de Tony Parker et Boris Diaw, Ronny Turiaf rejoint Gonzaga à l’automne 2001. Il y reste 4 ans, marquant à jamais l’histoire du programme. Il remporte 3 titres de WCC et devient le quatrième meilleur scoreur et rebondeur, ainsi que le deuxième contreur le plus prolifique de l’histoire des Bulldogs. Ses belles performances lui permettent d’être drafté par les Lakers en 2005 (37e). Il deviendra un joueur solide de rotation en NBA, champion avec Miami en 2012.
Dans le même temps, un autre jeune Français fait parler de lui dans le circuit universitaire. Joakim Noah choque et impressionne en dominant avec sa team des Florida Gators. Accompagné de futurs NBAers tels qu’Al Horford ou Corey Brewer, le pivot se révèle aux yeux du monde entier. Il est l’un des artisans majeurs du doublé historique de son équipe championne en 2006 et 2007. Il est d’ailleurs nommé MOP du final four NCAA en 2006, preuve qu’il est à ce moment-là l’un des meilleurs universitaires sur le circuit.
Le fils de Yannick Noah est par la suite drafté avec le 9e choix par Chicago, en 2007. Cet accomplissement fait de lui le français sélectionné le plus haut à l’époque. L’intérieur se développe tranquillement dans l’Illinois, où son association avec Derrick Rose fait des ravages. Même si les Bulls ne parviennent pas à glaner un titre avec cet effectif, Joakim Noah écrit à sa manière l’histoire du basket français en NBA.
Il réalise en effet une saison 2013-2014 exceptionnelle (12,6 points, 11,3 rebonds, 5,4 passes, 1,5 contre) qui le voit finir à la 4e place du vote pour le MVP. Mais il conquiert surtout cette année-là le titre de DPOY, devenant le troisième français en huit ans à remporter un titre individuel majeur après Boris Diaw en 2006 (MIP) et Tony Parker en 2007.
La France est sur le toit du monde, tant en NBA — les Spurs de Parker et Diaw sont champions cette année-là — qu’en sélection nationale (champion d’Europe en 2013). L’Hexagone devient l’un des principaux contingents de joueurs NBA à l’étranger et rien ne semble pouvoir arrêter le développement de la discipline en France.
La génération 1992 portée par Evan Fournier et Rudy Gobert vient un peu plus confirmer cet élan. Ce dernier sera d’ailleurs récompensé par trois titres de Défenseur de l’année, entre 2017 et 2021, inscrivant son nom parmi les légendes de ce sport.
C’est donc tout logiquement que la NBA dévoile son retour en France en 2020, en y organisant pour la première fois une rencontre de saison régulière. Au-delà du résultat du match, l’évènement organisé pendant toute une semaine a été un franc succès tant pour les fans que pour la ligue, qui a pu constater de ses propres yeux la ferveur française.
Un avenir lumineux
Jamais les Français n’avaient eu autant la cote à la Draft. Rien qu’entre 2017 et 2021, quatre Français ont étés choisis dans le top 15. Killian Hayes a par ailleurs battu le record de Joakim Noah en étant sélectionné en 7e position en 2020. Bien que cette génération connaisse quelques difficultés, il ne faut pas oublier qu’elle est, pour la plupart, encore très jeune et qu’elle une marge de progression plus ou moins importante.
Par ailleurs, de nombreux joueurs continuent de se développer en France, notamment Juhann Begarin (45e en 2021), Ismaël Kamagate (46e en 2022) ou encore Victor Wembanyama. Ce dernier pourrait d’ailleurs devenir le premier français drafté en première de par son profil exceptionnel. Tout cela prouve que, malgré les années, les talents français intriguent toujours autant les scouts.
La NBA, quant à elle, poursuit chaque année son implantation dans le quotidien des Français. Le pays est à l’heure actuelle le leader du marché européen, tant au niveau de sa popularité que de son engagement sur les réseaux sociaux. Avec l’ouverture d’un NBA Store à Paris et le Paris Game, la ligue semble bien avoir l’intention de pérenniser cette relation historique.
Photo de couverture : Jesse D. Garrabrant/NBAE via Getty Images