Premier de la conférence Est, le Heat a fait le break en battant cette semaine les Bulls, une équipe qui leur réussit bien cette saison.
Sur le terrain des Bucks ce mercredi, le Heat est malheureusement passé tout proche de la victoire. Sans ses leaders Kyle Lowry et Jimmy Butler, l’effectif de Spoelstra a été devant durant toute la rencontre avant de se faire rattraper par le Milwaukee d’un Jrue Holiday bien clutch. Une défaite d’un petit point seulement (120-119), rapidement oubliée dès le lendemain.
Miami a remis les pendules à l’heure en sortant victorieux du match contre les Nets d’un Kevin Durant à 31 points. Tyler Herro, à 27 points, a su porter les siens pour rappeler au combien ce Heat est un prétendant redoutable pour le titre.
6e au defensive rating, le Heat s’appuie sur une force collective qui monte en puissance. Les patrons techniques, les garçons que l’on attendait au tournant avant que la saison ne débute, répondent déjà présents. Mais cette réussite d’équipe, le Heat la doit aussi à des joueurs de l’ombre qui se sont fait une place de choix dans le roster en l’absence de titulaires bléssés.
Si à l’intersaison on admirait le joli travail du management, qui avait signé Kyle Lowry et le champion PJ Tucker, on s’inquiétait cependant de la profondeur du banc de ce roster. Surtout pour tenir durant la longue saison régulière.
Après 63 matchs joués, et un bilan à 41-22, cette problématique nous est passée … Au contraire, Erik Spoelstra utilise avec intelligence les Caleb Martin, Max Struss ou – en l’absence de Bam Adebayo en début de saison – le jeune turc Omer Yurtseven. Mais celui qui profite le plus de la confiance de son coach, c’est le meneur Gabe Vincent. Ces deux derniers matchs en sont la preuve avec 20 et 21 points inscrits lorsqu’on lui donne une place dans le cinq de départ.
Dernière belle nouvelle pour le Heat : lundi, Victor Oladipo, bien remis de sa blessure au tendon du quadriceps droit, fera son retour sur les parquets. Un peu de fraîcheur pour un Heat qui préchauffe ? Attention à ne pas les sous-estimer parmi les favoris au trophée !
Auteurs d’une belle semaine, que peuvent viser les Pels ?
Les Pelicans font partie de ces franchises qui ont tenté les bons coups lors de la trade deadline. En marchandant avec les Blazers, ils ont récupéré un CJ McCollum en perte de vitesse. Un choix osé mais qui s’avère être payant depuis l’arrivée de l’arrière. Après huit matchs sous sa nouvelle tunique, CJ culmine à une moyenne de 26,6 points.
La reprise post All-Star week-end se passe à merveille pour New Orleans. Après avoir battu des Suns amoindries, les Pelicans se sont offert trop facilement les catastrophiques Lakers, concurrents directs aux Play-in. Pour couronner le tout, ils ont pris le meilleur sur les Kings en s’appuyant sur les 33 points de Brandon Ingram et une belle force collective au global.
Le bilan 26-36 n’a rien de bien satisfaisant mais il n’en reste pas moins encourageant. 10e à l’Ouest, les Pelicans doivent rester dans ce rang pour décrocher leur ticket en Play-in. New Orleans est encore bien loin d’entrevoir la 8e place et devra certainement passer par un tour préliminaire. Une possibilité pour BI d’enfin participer aux Playoffs.
Mais il y a quand même un sacré caillou rocher dans la chaussure des Pelicans. L’absence prolongée de leur « superstar » Zion Williamson ne permet pas de se projeter sereinement sur un projet en développement. Il y a le physique de Zion qui pose question quant à sa longévité au plus haut niveau. Mais avant cela, on se demande simplement s’il a envie d’écrire son histoire en Louisiane, un État trop loin des Knicks de RJ Barrett …
Et pourtant, sur le papier, le trio Ingram – McCollum – Williamson a de quoi faire saliver les quelques supporters des New Orleans et les fans qui ne voient que par l’attaque. Les Pels peuvent compter sur deux d’entre eux, qui possèdent de lourds et longs contrats. Ingram avait prolongé l’an passé jusqu’en 2025. McCollum, quant à lui, a emmené dans ses bagages ses 100 millions garantis de dollars jusqu’en 2024.
Pour ce qui est de l’All-Star 2021, sa prolongation ne fait pas partie de l’actualité de la franchise. Une franchise à laquelle Zion montre un profond désintérêt que ce soit dans les résultats de son équipe ou simplement des joueurs qui la composent.
Le point Cocorico !
Quatre victoires en quatre matchs. Voilà le bilan de notre équipe de France masculine après une première phase de qualification pour le Mondial 2023. La semaine passée, les Bleus faisaient face à la sélection portugaise au cours d’une double confrontation plus compliquée que prévu.
Si le premier match s’était soldé sur une franche victoire des hommes de Vincent Collet (94-56), le second rendez-vous leur a réservé quelques surprises. Mais grâce à un Sylvain Francisco étincelant et à un Amath Mbaye scoreur. Les Bleus sont en route une deuxième phase de groupes de qualification pour le prochain Mondial.
Si les hommes doivent attendre 2023 pour leur coupe du monde, les femmes sont – quant à elle – à 200 jours de l’événement ! Le tirage au sort du Mondial féminin, qui se déroulera en Australie en septembre prochain, s’est effectué ce jeudi. 12 nations participantes, réparties dans deux groupes de six équipes.
Pour le moment, onze sélections sont qualifiées. La douzième sera connue à la suite d’un ultime tournoi de qualification. La France, médaillée de Bronze aux JO de Tokyo, retrouvera dans son groupe l’adversaire japonais. L’équipe désormais coachée par Jean-Aimé Toupane devra également disposer du Canada, de la Serbie, du Nigeria et du pays hôte, l’Australie.
Teddy vous assist
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Q : Pourquoi les intérieurs sont-ils de retour sur le devant de la scène en NBA ? – Thomas A.
R : C’est clair, les big men en imposent sur les parquets NBA. Nikola Jokic et Joël Embiid, en tête de lice des intérieurs de la ligue. D’autres dans des rôles de bras droit de leur leader offensif, en Rudy Gobert et Bam Adebayo.
Déjà quatre noms cités, et pas un de ces joueurs ne ressemblent à un autre. Oui, les pivots sont de retour. Plus polyvalents que jamais, pour s’adapter à la NBA d’aujourd’hui. Voilà la raison principale à leur domination.
Le pivot tenait depuis trop d’années l’unique visage de soldat de la défense, poseur d’écran, devant « rouler » vers le panier le moment venu. Je caricature, mais je ne suis pas loin de la réalité – qui se vérifie encore aujourd’hui (coucou le Steven Adams, garde du corps officiel de Ja Morant).
Les choses ont donc rapidement changé. Arrivés à maturité pour certains, les « grands » sont même au centre du projet de leur franchise. Mais pour cela, les gros nounours doivent se doter de belles pattes pour finir proche au cercle ou être une menace derrière la ligne à trois points et étirer les défenses adversaires.
Je pourrais même élargir ma réponse aux freaks, ces athlètes surdimensionnés que les managements ne cessent de flairer. Giannis Antetokounmpo et Anthony Davis, pour ne citer qu’eux, en inspirent de nouveaux. Dans des styles différents, ils font la misère aux intérieurs adversaires, sans pour autant se déclarer comme des « pivots ».
Alors, après tout ce temps du « tout pour les postes arrières », les intérieurs regagnent du terrain. Et cela, je le répète, on le doit à nos deux Jojo’s, les seigneurs des raquettes.