Jayson et la Toison d’Or, l’épopée des Celtics s’éternise

par Nicolas Deroualle

Alors qu’ils semblaient promis au trône de l’Est lors du départ de LeBron James de l’autre côté du Pays, les Celtics ont perdu de leur superbe. Malgré tout le talent qui gorge les rangs de l’équipe, Boston peine à s’imposer parmi les places fortes de la ligue, en témoigne une nouvelle déception au terme de l’exercice passé.

Il est encore loin d’être trop tard pour les Celtics. Le potentiel est bien là, il doit en ressortir quelque chose. Jayson Tatum, Jaylen Brown et leurs coéquipiers seront justement guidés par un nouveau gourou cette année en la personne de Ime Udoka. Le nouveau coach et le nouveau GM ont désormais pour mission de revitaliser un trèfle qui commence à faner.

2020-21 : La déception de trop

Une saison 2020-21 étrange dans le Massachusetts et les Celtics. Étrange, car sur les 72 matchs, les Celtics n’ont pas su trouver le rythme et enchaîner les victoires comme on aurait pu s’y attendre pour une équipe de ce calibre. La plus longue série de victoires pour Boston a eu lieu au mois d’avril, 6 d’affilés. Mais en dehors de cette courte période d’euphorie, les verts n’ont pas réussi à trouver la recette du succès.

Si l’on compare les attentes des observateurs à ce que les Celtics ont véritablement réalisé, l’écart est grand. Avec un bilan de 36-36 à la fin de la saison régulière, Boston n’a pas pu échapper au play-in tournament. Évidemment, les blessures n’ont pas aidé, et tout n’est pas à jeter dans la saison des Celtics, bien au contraire même.

Avec le départ de Gordon Hayward à l’été 2020, le front office a été clair, l’avenir sera avec Jayson Tatum et Jaylen Brown. Les deux joueurs répondent très largement présents tout au long de la saison. Ils forment à l’heure actuelle l’un des duos les plus excitants et, surtout, l’un des plus efficaces de la ligue.

Brown profite du départ de Hayward pour entrer dans un nouveau rôle, plus axé sur le scoring. Avec sa moyenne de 24,7 points — contre 20,3 points la saison précédente — à 48,7 % au tir, dont 39,7 % à trois points, l’arrière de 24 ans a l’honneur de se présenter à son premier All-Star Game. Malheureusement, une blessure au poignet met un terme prématuré à sa saison, après 58 matchs.

De son côté, Jayson Tatum joue dans une catégorie bien à part. Âgé de 22 ans seulement au début de la saison, il s’affirme comme l’un des tout meilleurs postes 3 de la ligue. Lui aussi voit ses chiffres augmenter, passant de 23,4 points à 26,4 points, avec 7,4 rebonds, 4,3 passes décisives et le rôle de franchise player. Les responsabilités qui lui sont confiées en attaque illustrent parfaitement la place qu’il occupe au sein de l’effectif et du projet de Boston.

Jayson Tatum et Jaylen Brown sont le présent et l’avenir des Celtics. Photo : Winslow Townson / USA TODAY Sports

Parmi les autres satisfactions des C’s, on peut notamment mentionner l’arrière-rookie Payton Pritchard. Après avoir réalisé des choses intéressantes sur la saison régulière, il montre que, malgré sa petite taille (1,83 m), il n’est pas là par hasard et qu’il mérite bien une place dans la rotation. Robert Williams représente également une révélation sur la saison 2020-21. En montrant son énergie, sa défense et son hustle, il a s’affirme à l’intérieur et termine dans le 5 de départ à la fin de la saison, avant de se blesser et manquer les derniers matchs.

La saison de Kemba Walker, elle, est à ranger du côté des déceptions. Le meneur tourne certes à 19,3 points par match, mais son impact sur le jeu est assez minime et décevant pour les fans.

Collectivement, les Celtics font partie des équipes moyennes de la saison dernière, c’est d’ailleurs cette étiquette qui leur fait défaut pour s’imposer à l’Est. Smart délivre encore de très belles actions défensives et Stevens parvient à motiver ses joueurs en défense comme en attaque. Mais ce qu’on peut reprocher à l’équipe, c’est de craquer sur les derniers instants du match, et notamment une mauvaise gestion des quatrièmes quart-temps.

Stevens, pour sa dernière sur le banc des C’s, montre les limites de son jeu malgré son génie sur demi-terrain. En déroute, Boston doit donc passer par le play-in tournament pour obtenir sa place en playoffs et affronter les Nets.

Résultat sans équivoque sur cette série, les Celtics évitent le sweep de peu grâce à un Tatum stratosphérique à 50 points sur le match 3, mais les Nets s’imposent 4-1 et envoient Boston en vacances. Pour la première fois depuis 2016, la franchise ne passe pas le premier tour. Elle doit faire face à son destin, prendre des décisions pour la saison prochaine.

Dans la foulée, Brad Stevens crée la surprise et quitte le banc pour prendre la place de GM qu’occupait par Danny Ainge depuis 19 ans. 

Intersaison : Assainissement de l’effectif

ArrivéesDéparts
Al HorfordKemba Walker
Dennis SchröderEvan Fournier
Juan HernangomezSemi Ojeleye
Josh RichardsonLuke Kornet
Bruno FernandoTremont Waters
Sam Hauser

Le deux juin marque le début d’une nouvelle ère et la fin d’une autre, celle des Celtics sous la direction de Danny Ainge. Presque 20 ans à la tête de la mythique franchise du Massachusetts, un titre et deux apparitions en Finales à la fin des années 2000, mais plus grand chose à se mettre sous la dent depuis presque 10 ans pour les C’s.

Les résultats et le manque de compétitivité de l’équipe ont raison de l’ancien coéquipier de Larry Bird, qui quitte son bureau de GM au profit de Brad Stevens qui sort de huit saisons au poste de Head Coach. Le système Stevens avait immédiatement séduit le front office de Boston, mais depuis environ 3 saisons, celui-ci semble se heurter à un plafond de verre.

C’est notamment sur le poste de meneur que la philosophie de jeu de Stevens montre ses lacunes. Ces problèmes se sont d’abord révélés avec Kyrie Irving, puis Kemba Walker, finalement transféré le 18 juin à Oklahoma City contre Moses Brown, Al Horford et, surtout, une bonne flexibilité financière.

Le poste de head coach, vacant, Brad Stevens ne perd pas de temps et décide de son successeur trois semaines après avoir quitté son poste. Ainsi, le 23 juin, c’est Ime Udoka qui est nommé à sa place, devenant par la même occasion le premier entraîneur originaire d’Afrique de l’histoire de la NBA.

Ime Udoka est-il l’homme providentiel qui transformera les Celtics ? Photo : Charles Krupa / AP Photo

Passé par l’école Popovich chez les Spurs pendant sept saisons, puis par les 76ers et les Nets la saison dernière, Udoka se voit enfin offrir l’opportunité de faire ses preuves. Grand bien lui fasse, il avait déjà créé une attache avec certains joueurs des C’s. Membre du coaching staff de Team USA, Ime Udoka a côtoyé Tatum, Brown et Smart lors de la coupe du monde 2019. Les Celtics optent à nouveau pour un jeune coach (44 ans), un player’s coach, un homme intelligent qui aura sans doute à cœur de construire un fond de jeu articulé autour du duo Jaylen Brown-Jayson Tatum.

Avec le départ de Stevens sur le banc de l’équipe, le roster fait également peau neuve et remplace son backcourt avec le départ de Walker et Fournier qui ont fait leur valise pour New York. Walker est remplacé par Dennis Schröder qui se voit offrir un (petit) contrat d’un an pour 5,9 millions de dollars. Après une année en dents de scie chez les Lakers, le meneur cherche à retrouver le niveau de jeu qu’il avait au Thunder — lorsqu’il figurait parmi les candidats au titre de sixième homme de l’année.

Fournier, quant à lui, se voit remplacé par Josh Richardson. À l’aube de sa septième saison, Richardson aura également à coeur de faire mieux que la saison dernière, lui qui a été la cible de nombreuses critiques à Dallas, à juste titre. Avec ces deux nouvelles recrues, les C’s récupèrent là des joueurs revanchards, de bons joueurs de basket qui n’ont peut-être pas encore montré tout leur potentiel.

Semi Ojeleye et Luke Kornett quittent également Boston au profit d’Enes Kanter qui revient dans le Massachusetts avec un ancien de la maison, et non des moindres, puisqu’il s’agit de Al Horford. Après deux saisons entre Philadelphie et OKC, Big Al revient apporter son expérience et sa présence à l’intérieur à Boston. Véritable menace extérieure, à 35 ans, le pivot quintuple All-Star est encore capable de marquer entre 10 et 14 points en laissant de l’espace à Kanter dans la raquette. Lors de son dernier passage aux Celtics, Kanter s’était lui démarqué par son énergie et son efficacité au scoring, notamment en sortie de banc.

Enfin, Brad Stevens récupère Bruno Fernando, le transfuge d’Atlanta. L’intérieur besogneux apporte une dimension physique et une rigueur défensive intéressantes dans la raquette. Il complète l’effectif avec les recrutements plus anecdotiques de Juan Hernangomez et de Ryan Arcidiacono, qui devront se battre pour une place dans la rotation. 

Facteur X : Un changement d’identité à travers Ime Udoka

Jayson Tatum et Jaylen Brown, du haut de leurs 23 et 24 ans, ont tenu la baraque verte la saison dernière et sont prêts à confirmer leur statut. Avec le départ de Walker, les attentes sont d’autant plus fortes envers ces deux joueurs et il sera intéressant de voir comment Udoka organisera le jeu pour mettre ses deux All-Stars dans les meilleures conditions. 

Udoka devra faire ce que tout le monde attend finalement, c’est-à-dire permettre à Tatum de s’épanouir en tant que leader du groupe. Lors de la dernière saison, à tout juste 22 ans, Jayson a encore progressé. Cela se ressent dans les stats bien entendu. L’ailier est passé de 23.4 points à 26.4 points de moyenne, de 81% à 86% aux lancers-francs, mais sa plus forte progression n’est pas chiffrable. On vous parle là de eye-test — un terme souvent évangélisé ou critiqué, qui évoque le jeu sur le terrain, au-delà des stats. Dans le cas de Jay’, cela ne fait aucun doute : c’est un hooper, un vrai ! Tatum est smooth, il est facile sur le terrain et capable de tout faire en attaque.

Danny Ainge l’a bien compris lorsqu’il a drafté Tatum à la sortie de Duke. Stevens l’a bien compris en le propulsant immédiatement dans le 5 de départ. Enfin, ce sera à Udoka de comprendre qu’il coach un joueur autour duquel il est possible de construire un vrai projet sur le long terme. Tatum s’est montré régulier tout au long de la saison en acceptant les responsabilités qui lui ont été données, en particulier durant le money time.

À tout juste 23 ans, Jayson se classe parmi les cinq joueurs les plus clutch de la saison. La donnée clutch est calculée de la façon suivante : il s’agit des tirs rentrés dans les cinq dernières minutes, avec un écart de 5 points ou moins. Ainsi, Tatum a pris 121 tirs dans le clutch time — 23 de ces tirs étant désignés comme « cruciaux » pour le résultat du match. Le nombre de tirs pris dans ce contexte représente 8,3 % de l’ensemble des tirs de Tatum sur la saison. Enfin, et c’est sur ce point que Jayson montre toute sa « clutchitude », l’effective percentage de ses tirs dans les cinq dernières minutes est de 53,3 %. Ces données nous permettent de déterminer que Jayson Tatum possède une probabilité ajoutée de victoire de 7,37. 

Jayson Tatum s’est illustré en tant que leader dans la série face aux Nets. Photo : AP Photo

Il est essentiel donc que Ime Udoka comprenne bien à quelle veine de joueur il a affaire. Il sera important de continuer de le responsabiliser. L’expérience qu’Udoka amène avec lui doit aider Tatum à passer un cap. Car oui, être un leader dans une équipe NBA est un rôle exigeant et les stats ne suffisent pas. Il faut également être un leader spirituel et vocal, ce sera sans aucun doute le facteur X pour Tatum en tant que joueur, mais aussi pour l’avenir de Boston.

Il ne sera pas le seul à prendre toute la responsabilité. Udoka devra en accorder à Jaylen Brown et Marcus Smart, leur faire comprendre que leur expérience et leur impact justifient qu’ils s’imposent sur et hors du terrain.

L’importance de bien déterminer ces rôles devrait aussi aider les Celtics à combler une lacune qui a été significative de leur saison dernière : la gestion du quatrième quart-temps.  C’est peut-être ce qui a le plus été reproché à Brad Stevens, qui a souvent été qualifié de trop “soft” avec ces joueurs. Nous ne prendrons pas part à ce débat, mais les chiffres ne mentent pas et le manque de sérieux ou d’implication des joueurs dans le dernier quart a causé du tort aux Celtics.

Sur 13 rencontres au cours desquelles Boston était mené au score à l’entame du quatrième quart-temps, l’équipe affiche un bilan de 1 victoire pour 12 défaites. 6 de ces matchs ont été perdus par 10 points ou plus, et 6 autres perdus par 5 points ou moins. Si Boston avait remporté la moitié de ces 12 rencontres, ils auraient eu un résultat de 42 victoires au lieu de 36. Mais tout cela est hypothétique, évidemment.

Ce qui est sûr, c’est que cette donnée révèle un problème latent qui a poursuivi l’équipe tout au long de la saison, un manque de capacité à finir les matchs. L’aptitude de Tatum dans le clutch time est éclipsée par ces problèmes de concentration et d’exécution dans les matchs. C’est un point sur lequel Udoka devra se concentrer pour tirer le meilleur de ses joueurs et se pencher sur les causes de ce naufrage dans le dernier quart-temps des Celtics la saison dernière. 

Renforcer le jeu intérieur et collectif 

Aucune surprise donc si Udoka s’appuie sur son duo de jeunes All-Star pour construire un collectif, trouver son identité de jeu et s’affirmer dans la conférence Est. Mais — parce qu’il y a un mais —, on ne gagne pas les matchs avec deux ou trois joueurs. Les Celtics l’ont bien prouvé la saison dernière.

Si l’attaque a été plutôt efficace (10e offensive rating), la présence à l’intérieur a posé question à de nombreuses reprises au cours de l’exercice. La défense intérieure  a suscité de nombreuses critiques puisque, à l’extérieur, l’impact de Smart, Brown et dans de moindre mesures Tatum était conséquent . Mais les pivots, Theis, Thompson et Fall n’ont pas franchement brillé de leur propre côté du terrain.

En effet, malgré la taille de la raquette des Celtics, l’équipe se situe seulement à la 22e place en nombre de rebonds défensifs par match avec 33,6 prises. Cela révèle un manque d’effort pour protéger et sécuriser le rebond, mais peut-être aussi un manque de qualités physiques pour s’imposer face aux intérieurs adverses.

Seule vraie satisfaction de la saison dernière à l’intérieur pour les Celtics : Robert Williams. Il a montré une belle partie de son potentiel pour peu à peu s’imposer au poste de pivot malgré sa petite taille (2,03m) au point de finir presque tous les derniers matchs de la saison parmi les titulaires. Mais malgré ce point positif, la raquette des Celtics a été l’une des plus faibles de l’exercice passé.

Le meilleur rebondeur a été Tristan Thompson, avec 8,1 rebonds, mais seulement pour 54 matchs. Derrière lui, le second meilleur rebondeur est… Jayson Tatum, avec 7.4 rebonds. L’ailier a certes un sens très développé du rebond, mais il semblerait plus logique que les intérieurs dominent sur cette statistique.

Au-delà même de la production statistique, il est également question de produire intelligemment et de combler des lacunes qui pourraient empêcher de prendre des points faciles. Par exemple, si on regarde le nombre de points encaissés sur 2e chance, Boston se classe à la 19e place en concédant 13,2 points en moyenne.

Le secteur intérieur des Celtics représentait leur principal point faible cette saison. Photo : Issac Baldizon / NBAE via Getty Images

Une autre donnée qui témoigne du manque d’implication physique des intérieurs, c’est le pourcentage de tirs adverses dans la restricted area, de 65,2 %. Un chiffre élevé et qui s’explique par un manque d’opposition des intérieurs des C’s. Ils laissent aussi passer 42,8 % des tirs à mi-distance, sur 11,8 tirs tentatives de moyenne. Un chiffre qui se traduit sur le terrain par un manque de hustle et des joueurs intérieurs qui ne prennent pas l’initiative de ressortir hors de la raquette. Les attaques adverses connaissent les défauts de la défense de Boston et les ciblent intelligemment.

Le secteur intérieur pose aussi question sur l’attaque. Sur les huit joueurs intérieurs de Boston, aucun n’a dépassé plus de 10 points de moyenne. Ils combinent d’ailleurs 48.1 des 112.1 points de moyenne des Celtics, soit 42% du total. C’est un pourcentage élevé, mais pour huit joueurs sur 21 utilisés cette saison, leur impact est finalement minime. 

Il y a certes le manque de talent intérieur qui explique cette lacune offensive. Toutefois, elle s’explique également par le système de jeu de Brad Stevens, qui favorise ses joueurs extérieurs tels que Tatum, Brown ou Walker. En effet, alors que Stevens était connu pour imposer un style de jeu collectif, un peu col bleu et universitaire, cette saison il a favorisé les exploits personnels et le jeu en iso avec une fréquence de 8.6% (9e). 

Logiquement, ce manque de collectif se ressent sur les stats, puisque les Celtics se situaient à la 25e place du classement des passes décisives avec 23.5 de moyenne. En passant de Kemba Walker, un profil plus scoreur, à Dennis Schröder et en ajoutant des intérieurs capables de peser sur l’attaque comme Kanter, Udoka pourrait rééquilibrer la balance. Un jeu plus varié, reposant notamment sur le pick and roll pour laisser le collectif et le secteur intérieur s’exprimer, devrait faire le plus grand bien à cette équipe. La saison passée, Boston produisait uniquement 6.2 points de moyenne sur pick and roll (26e de la ligue). 

Le nouveau head coach a des atouts intéressants pour diversifier le jeu des C’s tout en favorisant le jeu d’attaque par le talent de Tatum et Brown. Le recrutement mené à l’intersaison va d’ailleurs dans ce sens. Le retour de Al Horford, toujours capable de scorer et de faire circuler la balle grâce à son excellente vision de jeu, le montre. Il en va de même pour Kanter, intérieur à fort impact offensif. 

Le cinq de départ potentiel

  • MJ : Dennis Schröder
  • A : Marcus Smart
  • AI : Jaylen Brown
  • AF : Jayson Tatum
  • P : Al Horford

Notre pronostic : 45-37 (7e)

La première année d’Udoka en tant que coach de l’une des franchises les plus iconiques de l’histoire de la ligue, et dans un roster qui fait peau neuve, sera déterminante. Les bases sont posées, les attentes sont réalistes, mais l’objectif sera de faire mieux que la saison précédente, c’est-à-dire obtenir un ticket direct pour les Playoffs. Pas une mince affaire pour l’ancien assistant de Pop au vu de la concurrence.

Avec le départ de Brad Stevens, les Celtics tournent une page de leur histoire. Udoka aura la lourde responsabilité de faire entrer l’ère Tatum dans l’histoire d’une franchise qui a déjà tout connu. L’année dernière, la superstar de Boston a encore franchi un nouveau cap dans sa jeune et pourtant impressionnante carrière. Il sera attendu de lui de confirmer ce statut de leader et pousser le groupe vers la victoire. 

Le roster 2021-22 des Celtics est plus équilibré, plus polyvalent. On trouve dans l’équipe des joueurs défensifs formidables tels que Smart, Horford, Fernando ou encore Richardson. Avec de tels atouts, Boston a le devoir de s’imposer parmi les défenses les plus efficaces de l’Est, tout en veillant à alléger la pression qui pèse sur l’extérieur. Du positif donc et de l’espoir pour ce groupe qui — quoi qu’on en dise — semble avoir un merveilleux potentiel.

Photo de couverture : Brian Babineau / NBAE via Getty Images

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