Alors que l’année 2019 arrive à son terme, les courses aux trophées continuent de plus belle. MVP, MIP, DPOY, COY, 6thMOY, ROY… qui seront les nouveaux élus ? Aujourd’hui, focus sur les meilleures progressions de l’année. Qui succédera à Pascal Siakam ?
5. Pascal Siakam (Toronto Raptors)
Bilan :
- 6e de la conférence Est
- 21 victoires – 10 défaites
Statistiques 2018-2019 :
16,9 points – 6,9 rebonds – 3,1 passes – 0,9 interception – 0,7 contre à 55 % aux tirs – 37 % à 3 points et 78 % aux lancers francs en 32 minutes.
Statistiques 2019-2020 :
25,1 points – 8 rebonds – 3,6 passes – 1 interception – 1 contre à 46 % aux tirs et 81 % aux lancers francs en 37 minutes.
Devenir MIP deux années consécutives, est-ce possible ? Très improbable en tout cas. Si cela ne s’est jamais produit dans l’histoire, Spicy P devait tout de même être mentionné dans cette course au trophée. En effet, sa progression est encore une fois fulgurante. Chacune de ses catégories statistiques a augmenté en ce début de saison, notamment au scoring puisqu’il inscrit 8 points de plus que l’année dernière. Suite au départ de Kawhi Leonard aux Clippers, il a pris les clés du vestiaire des Raptors en devenant encore plus dominant. Plus de responsabilités et plus de ballons, il n’a pas manqué de montrer à toute la Ligue qu’il pouvait endosser le rôle de franchise player en gardant Toronto au niveau. Si son élection très improbable ne le faisait pas dégringoler au classement, il pourrait tout à fait prétendre à la première place.
Performance marquante de quinze derniers jours : 33 points, 4 rebonds, 4 passes à 13/24 aux tirs et 5/8 à trois points face aux Cavaliers (17/12).
4. Malcolm Brogdon (Indiana Pacers)
Bilan :
- 5e de la conférence Est
- 21 victoires – 10 défaites
Statistiques 2018-2019 :
15,6 points – 4,5 rebonds – 3,2 passes – 0,7 interception – 0,2 contre à 51 % aux tirs et 93 % aux lancers francs en 29 minutes.
Statistiques 2019-2020 :
18,3 points – 4,5 rebonds – 7,6 passes – 0,9 interception – 0,2 contre à 45 % aux tirs et 93 % aux lancers francs en 32 minutes.
Le meneur a profité de l’absence de Victor Oladipo pour se montrer sous son meilleur jour. La forme du rookie de l’année 2016 est d’ailleurs responsable du bon début de saison de la franchise de l’Indiana. Gestionnaire aguerri, il s’approche désormais des 20 points par match. Sa progression est beaucoup plus évidente à la passe, catégorie dans laquelle il a plus que doublé sa production avec 7,6 caviars distribués par match. Confirmant son potentiel des deux côtés du terrain, il se montre digne d’un poste de titulaire dans une équipe qui joue les Playoffs. Même si le numéro 7 manque parfois d’expérience, il prouve après ses bonnes protestations sous le maillot des Bucks qu’il est capable de se voir confier plus de minutes sur le parquet. Malgré tout, sa quatrième place risque de souffrir du retour d’Oladipo qui reprendra probablement sa place de titulaire à la mène.
Performance marquante de quinze derniers jours : 29 points, 2 rebonds, 8 passes à 6/10 aux tirs et 15/15 aux lancers-francs face aux Celtics (12/12).
3. Jaylen Brown (Boston Celtics)
Bilan :
- 2e de la conférence Est
- 21 victoires – 7 défaites
Statistiques 2018-2019 :
13 points – 4,2 rebonds – 1,4 passes – 0,9 interception – 0,4 contre à 46% aux tirs – 34% à 3 points et 66% aux lancers francs en 26 minutes.
Statistiques 2019-2020 :
20,2 points – 7 rebonds – 2,4 passes – 1,1 interception – 0,4 contre à 51,4% aux tirs – 39,1% à 3 points et 75,2% aux lancers francs en 34 minutes.
Troisième arme offensive la saison passée, le basketteur est toujours dans l’ombre de Tatum et Walker à Boston. Pourtant, il est en train de passer un cap très sérieux cette année. Points, rebonds, passes, pourcentages au tir, tout a augmenté. Cerise sur le gâteau : les Celtics sont plus performants que sous l’ère Kyrie Irving. Il ne fait aucun doute que le step up de Brown y est pour quelque chose. Moins attendu que Tatum qui a lui aussi beaucoup progressé, il incarne le mieux la notion de MIP chez les Verts cette saison. Les bienfaits de ses progrès sont d’ores et déjà visibles avec le bilan des C’s qui héritent pour le moment d’une deuxième place à l’Est. Un bilan sérieux qui joue en sa faveur.
Performance marquante des quinze derniers jours : 30 points – 6 rebonds – 4 passes à 10/13 aux tirs, 5/7 à 3 points contre les Raptors (25/12).
2. Bam Adebayo (Miami Heat)
Bilan :
- 3e de la conférence Est
- 22 victoires – 8 défaites
Statistiques 2018-2019 :
8,9 points – 7,3 rebonds – 2,2 passes – 0,9 interception – 0,8 contre à 57% aux tirs et 73% aux lancers francs en 23,3 minutes.
Statistiques 2019-2020 :
15,7 points – 10,6 rebonds – 4,6 passes – 1,5 interception – 1,3 contre à 56,5% aux tirs et 68,5% aux lancers francs en 34 minutes.
Véritable sensation du côté de South Beach, Bam a su trouver un nouveau souffle aux côtés de Jimmy Butler. Un bon feeling qui se traduit dans les résultats collectifs de la franchise, 3e à l’Est. Toujours plus juste dans ses placements et ses choix, il est le facteur X de ce début de saison à Miami. Avec 12 minutes de plus par match, Spoelstra n’a pas hésité à lui faire confiance pour mener la défense intérieure. Très puissant pour son jeune âge avec une détente particulièrement impressionnante, il produit un double-double de moyenne convaincant. Il devient petit à petit un défenseur craint par les attaquants adverses, symbole de la dureté du Heat. Il est récemment nommé meilleur joueur de la semaine à l’Est avec des statistiques conséquentes : 20 points, 11,3 rebonds et 8,7 passes et 1,3 interception. De plus en plus polyvalent, il attire les regards. Et pourquoi pas celui de votants ? Il est certain qu’il saura conquérir une partie du jury en continuant ainsi.
Performance marquante de quinze derniers jours : 30 points, 11 rebonds, 11 passes à 13/18 aux tirs et 4/5 aux lancers francs face aux Hawks (11/12).
1. Brandon Ingram (New-Orleans Pelicans)
Bilan :
- 14e de la conférence Ouest
- 9 victoires – 23 défaites
Statistiques 2018 – 2019 :
18,3 points – 5,4 rebonds – 3 passes – 0,5 interception – 0,6 contre à 49% aux tirs – 33% à 3 points et 67,5 % aux lancers francs en 34 minutes.
Statistiques 2019-2020 :
25,2 points – 7,1 rebonds – 3,8 passes – 0,9 interception – 0,8 contre à 48,9% aux tirs – 41% à 3 points et 84,6% aux lancers francs en 34 minutes.
L’ancien du Staples Center ne fait pas l’unanimité pour le titre de MIP 2020. En cause ? Le bilan des Pelicans beaucoup trop faible, pour le moment 14e de la conférence Ouest. Pourtant, Ingram a de nombreux atouts à faire valoir pour briguer une première récompense individuelle en carrière. Une surprise de taille alors que beaucoup ne croyaient plus en lui. Pendant ses deux premières années dans la Ligue, le jeune ailier évoluait chez les Lakers. Victime de la déroute de son ex franchise, Ingram n’a pu que très rarement s’exprimer pleinement avec un jersey NBA. Transféré dans le package contre Anthony Davis à l’intersaison, il rejoint la Nouvelle-Orléans. Zion Williamson blessé, il s’est vu confier l’attaque de la franchise. L’alchimie ne s’est pas fait attendre et il n’a pas tardé à prouver à son coach Gentry l’étendue de sa palette offensive. Une pointe à 40 points, deux matchs seulement sous la barre des 20 points… Il porte la franchise sur son dos depuis le début de la saison. Brandon doit répondre présent chaque soir pour que le roster, qui peine à trouver ses marques, espère ramener une victoire. Ses progressions statistiques dans un groupe où il est moins entouré que ses concurrents Brown ou Adebayo le portent comme un MIP crédible. Une série de victoires entre janvier et février pour remonter les Pelicans au classement se chargerait de clore le débat.
Performance marquante des quinze derniers jours : 31 points – 7 rebonds – 2 passes – 2 interceptions – 1 contre à 11/18 aux tirs, 7/9 à trois points contre les Nuggets (25/12).
Le débat de la meilleure progression de l’année est très disparate et chacun pourrait défendre un classement différent. La course au trophée sera passionnante à suivre et le début de l’année 2020 sera déterminant pour pouvoir se détacher ou grappiller des places aux yeux des observateurs. Cette belle cuvée nous réserve encore de nombreuses surprises. L’Analyste reste à l’affût et vous donne rendez-vous l’année prochaine pour la suite de cette course à suspense.
Photo : Chuck Cook / USA TODAY Sports
1 commentaire
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