Fos-sur-Mer, seule lanterne rouge de Betclic Élite après sa défaite face à Paris

Sans Juhan Begarin ni son coach Will Weaver, Paris s’est imposé 100 à 97 à la Halle Carpentier. Tout s’est joué dans le dernier quart-temps, où, bien aidés par la pénalité, les Parisiens ont assuré la victoire sur la ligne des lancers francs.

par Julien Henninot
Fos-sur-Mer Basket

On assiste à un feu d’artifice, dans ce début de match. Fos, dans l’obligation de gagner la rencontre sous peine d’être seule lanterne rouge, décide de jouer sur un tempo élevé. En forçant quelques pertes de balles, les BYers surprennent les Parisiens, mais restent friables en défense. « Notre entame défensive est catastrophique », lance Rémy Valin, l’entraîneur fosséen, en conférence de presse. « C’est pour cela que j’ai poussé un coup de gueule, car on ne peut pas commencer un match comme ça. On est dans un combat de boxe et on est dans le dernier round », a-t-il résumé. À l’aise, ces derniers parviennent à répondre, grâce au duo Tyrone Wallace (7 points) — Aamir Simms (8 points). À la fin du premier quart, les deux équipes se quittent à 27-24. 

Alors que les deux équipes entament un mano a mano dans ce second quart-temps : Fos se prend désormais à rentrer quelques tirs par le biais de l’ex-Denaisien Stephen Brown. Les deux équipes sont adroites à longue distance (7-17 pour les locaux, 4-11 pour les visiteurs). Une adresse qui relève le niveau global du match. Tandis que le score reste toujours aussi serré (42-42, 18e), un faux rythme s’installe. À tel point que Paris compte sur des exploits individuels pour mener de deux petits points à la mi-temps (49-47). Dans ces 20 premières minutes, le banc parisien inscrit 7 petits points. Les titulaires, 42.

Au retour des vestiaires, rien de nouveau à l’horizon. Les deux équipes peinent à trouver du rythme. Ismaël Kamagate, pierre angulaire de la défense parisienne n’impacte pas le match, en attaque comme en défense. Les BYers parviennent à égaler leur plus gros écart de la rencontre (4 points) en milieu de quart-temps. Les hommes de Rémy Valin ont même l’avantage, avant de débuter le quatrième quart-temps (72-71).

« C’était un match à gros enjeu. Ce qui change la donne c’est les 11 ballons perdus seulement », explique Bienvenu Kindoki, assistant de Will Weaver, coach principal par substitution comme au début de l’exercice — lorsque Weaver n’était pas encore autorisé à coacher en Betclic Élite. « Fos est une équipe très athlétique. On a souffert au rebond, mais on a fait les efforts en fin de match pour gagner la rencontre », a-t-il ajouté.

Plus agressifs, n’ayant pas peur d’aller arracher le ballon dans les mains de leurs adversaires, les sudistes osent et réussissent. Un trois points de Garlon Green par ci, le festival offensif de Brown (10 points dans le quart-temps) par-là, Fos semble tenir le bon bout (87-90, 37e). Mais Tyrone Wallace n’a pas dit son dernier mot : l’américain passe 5 points consécutifs et remet son équipe devant (94-92, 39e).

Wallace, Simms et Axel Toupane assurent la victoire parisienne sur le score de 100 à 97. Fos-sur-Mer est seul relégable de Betclic Elite. Rémy Valin ne s’avoue pas vaincu : « Je ne lâcherai jamais l’affaire. S’il y en a un qui lâche, il sort ! » Et d’affirmer : « Pour l’instant, ce n’est pas ce que mes joueurs ont montré. La moindre des choses, c’est de se battre. » Le match de samedi, à Nanterre, sera celui de la dernière chance.

Photo : Christophe Canet via Fos-sur-Mer

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