Rémi Reverchon, jour et nuit la tête aux Etats-Unis : « Il faut avoir de l’envie »

par Lukas Folkowski

En amont du match de Betclic Elite entre le Paris Basketball et le Limoges CSP à l’Accord Arena, nous sommes allés à la rencontre de Rémi Reverchon pour discuter de son nouveau livre, des Lakers ou encore de son amour pour le basketball en général.

Bonjour Rémi, on se retrouve aujourd’hui pour discuter de la sortie de ton livre « Guide USA ». Tout d’abord, comment est-ce que l’on prépare l’écriture d’un deuxième ouvrage ? 

Comme le premier. Avec beaucoup de temps et d’envie surtout parce que ça prend tellement d’énergie d’écrire un bouquin. C’est bien beau de dire que l’on va écrire un livre, mais une fois que tu as le nez dedans, que tu es dans ta rédaction, c’est des heures et des heures, des nuits et des nuits, des jours et des jours entiers à écrire. Et si tu n’as pas l’envie au fond de toi d’arriver au bout de ce truc, tu n’en voies pas le bout. Il faut avoir de l’envie !

Quelle est la grande différence entre Guide USA et Road Trip NBA ? 

Le format. La nouveauté de Guide USA c’est que, comme son nom l’indique, c’est un vrai guide de voyage. En réalité, c’est une idée qui m’est venue des lecteurs de Road Trip NBA puisque certains me disaient que « le bouquin est top, mais il est trop gros, je ne peux pas l’emmener aux States en vacances ». C’est vrai que c’est compliqué de l’emmener dans le sac à dos.

Et donc l’idée à germée, et  j’ai décidé de sortir un vrai guide de voyage où je reprends le concept des guides, mais j’ai tout réécrit. Ville par ville je blinde d’adresses cette fois-ci : où acheter ses paires de sneakers, où bouffer un truc hype ou un fast-food, quel sport allez voir dans quelle ville, etc… . 

Est-ce que c’est un peu moins centré NBA, sachant que tu présentes cette fois 30 villes au lieu de 28 ? 

Et oui j’ai rajouté Seattle et Las Vegas, parce que ce sont des villes touristiques certes, mais ce sont potentiellement le fantasme des futures villes NBA. J’ai décidé de mettre beaucoup d’adresses certes, mais ça continuera de parler aux fans de sports, mais pas que de la NBA. Je donne aussi des conseils sur le basket universitaire, sur le baseball, sur le foot US. 

Il y a un an et demi, tu déclarais que parmi les 28 villes ayant une équipe NBA, il y en avait 4 que tu n’avais jamais visité, dont Salt Lake City. Avec le All-Star Game qui s’est déroulé là-bas cette année, quelle a été ton expérience ? 

J’ai été agréablement surpris par la région. La ville de Salt lake n’attire pas plus que ça l’attention en dehors de l’aspect mormons, mais les environs sont absolument incroyables. L’Utah est un état magnifique, hyper nature. On a eu le temps d’aller dans les montagnes, d’aller dans la station de ski Park City – où il y avait eu les JO en 2002 -. C’est magnifique de voir une station de ski aux USA toute moderne, toute neuve, qui a beaucoup de charme. J’ai été marqué par la beauté de la nature dans cet endroit. 

On va repartir sur un sujet d’actualité puisque l’on va parler de Los Angeles, ta ville de cœur. Que penses-tu de la saison des Lakers, et qu’est-ce que tu attends d’eux en playoffs ? 

Écoute la saison a quand même été un sacré roller coaster. Entre des moments de terribles déceptions et frustrations et une fin de saison qui est quand même porteuse d’espoirs, je ne vais pas te cacher que dans l’ensemble je suis quand même déçu de ce que l’équipe nous a proposé cette année. Même si j’ai un semblant d’espoir sur les Playoffs qui arrivent, la raison au fin fond de moi me dit que cette équipe ne va quand même pas proposer grand chose en terme de run. Si je me tourne vers l’avenir, je suis quand même inquiet, même si j’espère que l’avenir sera plus brillant que ce que je pouvais en penser il y a 4-5 mois en tout cas. 

On sait que chez BeIN Sports vous vous intéressez de plus en plus au basketball français en diffusant par exemple une rencontre chaque semaine. Est-ce que c’est une volonté de développer le basketball français en France ? 

Bien sûr. De manière générale chez BeIN on ne veut pas être la chaîne de la NBA, on veut être la chaîne du basket. On a la Betclic Elite depuis deux ans maintenant, on a signé les équipes de France puisqu’on diffusera l’équipe de France cet été, on a signé depuis deux ans la NCAA, on a la NBA. On essaie également de diffuser de plus en plus de basket féminin avec notamment la WNBA l’été ou les équipes de France Féminine.

Je crois vraiment que le but c’est de développer le basket autant que possible. On est tous des passionnés de basketball sur cette chaîne et on veut faire comprendre aux gens que contrairement à ce que de nombreuses personnes pensent en France, tu ne dois pas choisir entre être fan de basket FIBA et de basket NBA. Moi j’aime le basket. J’ai joué en FIBA puisque j’ai joué en N2 et je suis un dingue d’Euroleague, de basket français et de tout cela. Mais je suis aussi un amoureux de NBA. Donc c’est possible d’aimer les deux baskets. 

Retrouvez en précommande le livre de Rémi Reverchon, Guide USA, aux éditions Amphora 

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