Et si la chaussure des athlètes de demain était française ? Avec la marque Layup, Cédric Marlu et Wilson Meyila, ses deux fondateurs, ont pour ambition de s’imposer comme une référence aux yeux des sportifs du monde entier, à commencer par les basketteurs. L’Analyste vous fait entrer dans les coulisses de l’équipementier français avec une série de quatre articles.
« En France, même s’il y a beaucoup de licenciés, le basket amateur reste un petit univers. Les gens se reconnaissent rapidement et, surtout, ils se tendent la main rapidement », raconte Cédric, co-fondateur de Layup.
Quand deux anciens basketteurs créent une paire de chaussures dans l’Hexagone, il faut au moins pouvoir compter là-dessus. Grâce à cette main tendue et leur proximité avec le milieu, les deux entrepreneurs n’ont jamais perdu de vue les terrains. La connexion est logique et, surtout, naturelle.
« On a commencé par le basket, parce que c’est ce qu’on connaît et ce qu’on aime », rappelle Cédric. « On avait un réseau de basketteurs autour de nous et, de manière très naturelle, on est allés chercher cette proximité dès le départ. Avant même que ce soit inscrit dans nos valeurs, à l’écrit, c’était déjà là. »
Ce lien fort avec les joueurs était donc à la racine de l’aventure Layup. Il est inhérent au projet, du fait de sa nature et du parcours de ses créateurs. Il se ressent aussi dans la conception de la Revo, le premier modèle de la marque, dont les caractéristiques ont été choisies directement par les acteurs du terrain. Et, surtout, c’est quelque chose que la marque a tenu à cultiver.


« Quand tu commences de zéro et que tu ne connais personne, il faut forcément que tu crées une communauté. Il faut que tu ailles chercher les gens. Et tu vas les chercher sur les playgrounds, dans les clubs, etc. On est allés chercher les basketteurs là où ils sont et on a sollicité énormément de monde. Ça nous a pris beaucoup de temps et beaucoup d’énergie. »
Au départ, Cédric allait même jusqu’à parler de son projet dans les transports sur ses trajets, à des inconnus quand il avait « l’impression que c’était des basketteurs ». Bien sûr, cette technique a ses limites. « Debout, dans le métro, je ne vais pas dire que je suis un assez bon commercial pour vendre une paire de chaussures à un inconnu (rires). » Mais dans l’absolu, il reste convaincu que cela a fini par avoir un impact. « Je suis persuadé que le travail qu’on a fait à ce moment-là, ça nous a donné beaucoup de force », assure-t-il.
Tout est parti de là, pour continuer à grandir dans ce sens. Sur les réseaux sociaux, dans un premier temps, sur lesquels Cédric incarne son projet et tient à rester au plus proche de sa communauté. Puis avec les Layup Basket Days, pendant lesquels l’équipementier retourne aux sources, sur le terrain.
Layup Basket Days, au contact des basketteurs
C’est d’abord à travers ces évènements que l’on retrouve vraiment le lien entre la marque de chaussures et les athlètes auxquels elle s’adresse. Dans ces tournois de trois contre trois, au niveau amateur, Layup vient directement à la rencontre de son cœur de cible.
Au-delà de la compétition, les Layup Basket Days sont toute une expérience, rythmée par les animations. Des concours pour les joueurs et le public, speaker et musique pour mettre l’ambiance, et évidemment un shop Layup pour présenter les produits… l’enjeu est de « créer des souvenirs dans l’esprit des gens qui viennent sur l’évènement. On veut qu’ils se souviennent de nous et qu’ils nous associent à ce bon moment », raconte l’entrepreneur.
« L’ambition, c’était de voir les choses en grand dès le début, de faire un gros évènement. Bien sûr, on ne pensait pas faire le Quai 54, mais on voulait retrouver cette osmose, faire quelque chose de fédérateur et d’urbain », ajoute-t-il.


Pour cela, la marque passe par six villes cette année. Toulouse en janvier, pour commencer, avant Nantes en février. Ce mois-ci, ce sera au tour de Bordeaux, qui précèdera Lyon, Lille, puis Rouen. « On a fait une sélection de villes qui sont importantes à nos yeux, soit par leur proximité, soit par leur culture basket, soit par le lien qu’on a avec elles », explique Cédric.
Pour la finale, le passage par Paris est presque obligatoire. Celle-ci, prévue en juillet 2023, réunira les vainqueurs de chaque édition dans un ultime tournoi. Avec le temps, Layup espère faire de ces évènements un incontournable pour les amateurs de balle orange.
Layup For Team
Cette énergie et cette passion dans le domaine amateur se traduisent aussi bien dans la sphère professionnelle. Si la marque a l’ambition de s’imposer comme une référence pour tous, les clubs représentent une part importante de leur activité.
Layup équipe déjà plusieurs petites équipes, même bien au-delà des chaussures. Leur offre « Layup for Team » a été pensée pour répondre aux besoins de ces collectifs, premiers acteurs du basket en France.
Chez les joueurs, Nanta Diarra, à l’époque au Cholet Basket, s’est très vite intéressé au projet. Plusieurs autres athlètes ont suivi. L’arrière de l’équipe de France Migna Touré s’était notamment penchée très tôt sur la Layup Revo et avait, à l’instar de Gaylor Curier (Cholet), filmé un test de la chaussure.
Un axe de développement qui rapproche un peu plus l’équipementier français des terrains, cette fois-ci des parquets. Layup est une marque créée par des basketteurs, pour des basketteurs et au contact des basketteurs. Une particularité que ses deux fondateurs comptent bien, quoiqu’il advienne, toujours préserver.
Retrouvez Layup sur son site web et sur ses réseaux sociaux (Instagram, Twitter, Facebook).