En remportant ses deux rencontres cette semaine, le Real Madrid s’empare seul de la première place. À l’inverse, L’ASVEL s’enfonce à la dernière place du classement. Découvrez le résumé complet de la semaine d’Euroleague.
Le fait marquant : La folle semaine du Panathinaikos
Cette semaine, les grecs du Panaithinakos recevaient tour à tour le Fenerbahce Istanbul puis le Maccabi Tel Aviv. Et s’il faut retenir une chose de ces deux rencontres, c’est qu’il ne faut pas être cardiaque. La première confrontation face au Fenerbahce semblait sourire aux hommes de Dejan Radonjic. À 30 secondes du terme, les grecs mènent 78 à 75 mais négocient mal une remise en jeu. L’ancien de la maison Nick Calathes impose une immense pression à Paris Lee, qui envoie une passe qui ressemble davantage à une prière. Prière que les dieux du basket n’ont visiblement pas entendue. Marko Guduric (14 points, 3 rebonds, 5 passes décisives) lit parfaitement la trajectoire du ballon, puis dégaine immédiatement derrière la ligne à trois points. Ficelle. La prolongation est fatale au Panathinaikos qui s’incline finalement 88 à 94.
Les coéquipiers de Derrick Williams auraient pu s’écrouler contre le Maccabi Tel Aviv, concurrent direct pour la 8ème place. Dans un match où le public a encore eu le souffle coupé jusqu’au bout, les verts ont su montrer une force de caractère fondatrice pour la suite. Se battant jusqu’au bout, la récompense est venue d’un tir primé de Derrick Willams à 3 secondes du terme. Un tir sonnant comme une délivrance. Menés d’un point, ce shoot était celui de la victoire (88-86 au terme de la rencontre). Avec un bilan de 7 victoires pour 12 défaites, le club six fois champion de l’exercice peut encore espérer accrocher les playoffs. Mais pour cela, les grecs n’auront plus beaucoup le droit à l’erreur.
Le bilan des français : Monaco à deux visages, l’ASVEL s’engouffre à la dernière place
Monaco a très bien entamé son « double week » en Euroleague ce mardi. En s’imposant contre l’Olympiacos en début de semaine (64-60), les monégasques ont frappé un grand coup. Les joueurs de Saśa Obradovic ont même réussi l’exploit de contenir les grecs, meilleure attaque du championnat (85,2 de moyenne), à seulement 60 petits points. Cette rencontre a également permis à Yoan Makoudou, profitant de la rupture imminente de la Roca Team avec Adrien Moerman, d’effectuer ses débuts en Euroleague. Et quels débuts ! L’ancien choletais à pleinement profiter de son temps de jeu. 9 points, 6 rebonds et une activité défensive de tous les instants. Indéniablement le facteur X de cette rencontre.
Deux jours plus tard, les monégasques remontaient dans l’avion direction la Serbie qu’ils avaient quitté la semaine dernière sur une lourde défaite, 90 à 75 sur le parquet du Partizan Belgrade. Il faut croire que les serbes sont les bêtes noires de l’AS Monaco. Ovationné et auteur d’un geste très affectif envers son club de cœur, Saśa Obradovic comptait faire bonne figure face à l’Étoile Rouge de Belgrade. Durant cette rencontre, Monaco n’a jamais fait jeu égal et s’est incliné lourdement face aux coéquipiers de Filip Petrusev, très en forme sur ses dernières sorties. L’AS Monaco reste néanmoins parmi les leaders de cette Euroleague plus compétitive que jamais.
Après trois défaites consécutives, les villeurbannais retrouver l’Astroballe avec l’ambition de mettre fin à cette série. L’ASVEL recevait successivement les deux équipes catalanes de la compétition. Mercredi, face au FC Barcelone, TJ Parker se voyait priver d’éléments important de son effectif. Nando De Colo, David Lighty et Alex Tyus étaient contraint de déclarer forfait rendant la tâche ardue. Malgré ces absences, l’ASVEL poussait le FC Barcelone dans ses derniers retranchements avant de céder en toute fin de match (75-82), comme trop souvent cette saison.
Face à Valence deux jours plus tard, l’opposition semble plus équilibrée. Nando De Colo est bien de retour, mais les rhodaniens subissent une leçon d’intensité. Très vite distancé au score, les villeurbannais doivent une fois de plus se dépasser pour revenir et espérer remporter cette rencontre. La suite vous la deviner, l’ASVEL craque une fois de plus dans le money time (79-83, fin du match), et s’engouffre au fond du classement, bien loin de ses rêves de 8ème place.
Les MVP : Walter Tavares porte Madrid, Jonathan Mobley continue sa moisson
Walter Tavares et le Real Madrid se déplaçait à l’Étoile Rouge de Belgrade en début de semaine. Un voyage périlleux dans l’ambiance ultra électrique du Pioneer. Les madrilènes ont fait fi de la pression et réussissait une très belle prestation pour s’imposer de vingt points (59-79). Une très belle performance, ponctué par l’excellente copie de Walter Tavares. Le pivot cap-verdien montre encore une fois sa dominance en Europe. 17 points, 12 rebonds, 4 contres, pour 35 d’évaluations.
Les intérieurs sont à l’honneur cette semaine. Dans la dynamique d’un Fenerbahce victorieux, Jonathan Mobley confirme sa montée en puissance. Dans la victoire contre le Bayern Munich, l’intérieur américain a réalisé une véritable moisson. Pour accompagner ses 22 points, il a grapillé 17 rebonds. Au final, Jonathan Mobley se voit gratifié de 38 d’évaluation. Il est le premier joueur depuis la saison 2005-2006 et Spencer Nelson a cumulé au moins 22 points, 17 rebonds, une passe décisive et 1 interception.
La déclaration : « Aujourd’hui c’est mon anniversaire, donc je suis heureux de le passer de cette manière. Grâce à mes coéquipiers », Vasilije Micic
Vendredi, Vasilije Micic, double MVP du Final Four, fêtait son anniversaire d’une belle manière. À Barcelone, les stambouliotes ont été impériaux derrière la ligne à 3 points (14-30), pour faire plier les locaux (75-80). Le serbe en profitait pour noircir la feuille de match. 17 points, 6 rebonds et 6 passes pour souffler ses 29 bougies. La soirée fut belle pour Vasilije Micic, reconnaissant de ses partenaires. « Aujourd’hui c’est mon anniversaire, donc je suis heureux de le passer de cette manière. Grâce à mes coéquipiers », concluait-t-il.
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Photo de couverture : Youssoupha Fall (Euroleague)