Alors que nous en arrivons au moins de décembre, les courses aux trophées continuent de plus belle. MVP, MIP, DPOY, COY, 6thMOY, ROY… qui seront les nouveaux élus ? Aujourd’hui, focus sur les meilleurs rookies. Ja Morant descendra-t-il de son trône ?
5. Rui Hachimura (Washington Wizards)

Bilan :
- 12e de la conférence Est
- 7 victoires – 16 défaites
Statistiques :
- 29,7 minutes de jeu
- 14,4 points
- 6,0 rebonds
- 48,1% au tir
Sélectionné en 9e position de la Draft par les Wizards de Washington, l’ancien ailier fort de Gonzaga était principalement attendu pour ses qualités défensives. Cependant, force est de constater que le Japonais a vite été responsabilisé en attaque et qu’il assure déjà dans son rôle de titulaire à Washington. 1er rookie au rebond avec 6 unités par match, mais aussi 4e au scoring et 5e en pourcentage au tir, Hachimura a un certain nombre d’arguments en sa faveur. C’est donc tout naturellement que le jeune poste 4 vient prendre une place dans ce classement.
Performance marquante des quinze derniers jours : 27 points, 7 rebonds et 2 interceptions à 11-18 (61%) au tir face aux Sixers (06/12).
4. Tyler Herro (Miami Heat)

Bilan :
- 2e de la Conférence Est
- 18 victoires – 6 défaites
Statistiques :
- 28,7 minutes de jeu
- 13,9 points
- 3,9 rebonds
- 2,0 passes
- 43,8% au tir, 37,9% à trois points
Sensation de ce début de saison, Tyler Herro brille dans son rôle de remplaçant avec le Heat de Miami. Avec sa nouvelle équipe, ils filent le parfait amour. En effet, Miami a besoin de l’arrière pour écarter le jeu et pour maintenir l’équipe à flot face à la second unit adverse. Herro, lui, profite d’un système parfaitement huilé et d’un coach émérite pour réaliser son potentiel. Le fait de partager la lumière des projecteurs avec un potentiel Rookie Of the Year le privera sans doute de toute nomination, ne serait-ce que pour la finale. Mais tout de même, les efforts et le talent de ce très jeune talent sont à souligner.
Performance marquante des quinze derniers jours : 27 points, 6 rebonds, 3 passes et 1 interception à 10-22 au tir dont 5-11 à trois points face aux Bulls (09/12).
3. Eric Paschall (Golden State Warriors)

Bilan :
- 15e de la Conférence Ouest
- 5 victoires – 21 défaites
Statistiques :
- 30,9 minutes de jeu
- 16,1 points
- 5,0 rebonds
- 49,3% au tir
Malgré une performance très intéressante face aux Hawks, l’ailier des Warriors semble avoir du mal à garder le rythme sur ce mois de décembre. Deux prestations sont particulièrement en-dessous de ses moyennes statistiques : 5 points à 2-6 face aux Knicks, 5 points à 2-10 face aux Grizzlies. Avec une équipe en crise qui souffre de trop nombreuses blessures, le rookie surprise de Golden State ne suffit pas à amener la victoire. Toujours derniers de la Conférence Ouest, les Warriors sont loin du niveau auquel on les attendait cette saison, une chose que l’on aurait bien du mal à reprocher à un joueur encore en manque de repères dans la ligue nord-américaine. 3e meilleur marqueur parmi les rookies et 5e meilleur rebondeur, Paschall a tout de même son mot à dire dans cette course au trophée de Rookie de l’année.
Performance marquante des quinze derniers jours : 24 points, 9 rebonds et 6 passes décisives à 9-11 au tir face aux Hawks (03/12).
2. Kendrick Nunn (Miami Heat)

Bilan :
- 2e de la Conférence Est
- 18 victoires – 6 défaites
Statistiques :
- 30,5 minutes de jeu
- 16,2 points
- 3,4 passes
- 2,7 rebonds
- 1,0 interception
- 45,2% au tir, 34,5% à trois points
Deuxième meilleur rookie au scoring et à la passe, Kendrick Nunn a su se faire une place dans la ligue en un temps record pour un rookie non-drafté. Meneur titulaire de la troisième meilleure équipe de la ligue, le numéro 25 assure des deux côtés du terrain et contribue largement au succès de Miami. Malgré un passage à vide entre le 28 novembre et le 5 décembre, Nunn a su créer la surprise sur le début de saison et continue d’impressionner. Personne ne l’attendait à ce niveau, le story telling pourrait influencer les votes lors des NBA Awards à la fin de la saison. Imaginez : un rookie non-drafté succédant à Luka Doncic, le tableau n’est-il pas parfait ?
Performance marquante des quinze derniers jours : 36 points, 6 rebonds, 4 décisives et 1 interception à 14-26 au tir face aux Hawks (11/12).
1. Ja Morant (Memphis Grizzlies)

Bilan :
- 13e de la Conférence Ouest
- 8 victoires – 16 défaites
Statistiques :
- 29,0 minutes de jeu
- 18,7 points
- 6,4 passes
- 3,2 rebonds
- 1,3 interception
- 46,3% au tir, 42,2% à trois points
Visuellement, Ja Morant est le joueur le plus impressionnant de cette classe de Draft. Rapide, explosif et plein de sang froid, le meneur est déjà capable d’élever son niveau de jeu dans les moments importants. Statistiquement, il a tout d’un rookie de l’année : il est le meilleur marqueur et le meilleur passeur parmi les rookies. A la recherche d’un nouveau souffle après le départ de Mike Conley et Marc Gasol, les Grizzlies semblent déjà lui avoir confié les clés de la franchise. En effet, un si grand talent implique de grandes responsabilités. Son absence de quatre matchs pour cause de blessure ne lui coûtera certainement pas son trophée, mais attention à ne pas manquer de trop nombreuses rencontres car la course sera serrée jusqu’au bout.
Performance marquante des quinze derniers jours : 26 points, 7 passes, 2 rebonds et 1 interception à 8-14 au tir dont 3-5 à trois points face aux Warriors (10/12).
Le retour de Zion Williamson pourrait changer bien des choses dans cette course au rookie de l’année. Pour le moment, un top 3 indétrônable semble bien parti pour garder la tête de la course. Il ne faut néanmoins pas tirer un trait trop vite sur PJ Washington et RJ Barrett, aux portes de ce top 5.
Photo : Steve Mitchell/USA Today Sports