Chaque année, le titre de Most Valuable Player récompense ce joueur qui aura été sur toutes les lèvres, celui qui aura fait tourner les têtes ou aura tutoyé les sommets avec ses statistiques toujours plus folles.
Alors que la saison bat son plein, la rédaction vous propose son pronostic en analysant les chances des joueurs actuellement dans la course pour le titre de MVP de la saison 2018-2019. À la manière de la NBA, nous avons sélectionné 3 joueurs qui représentent pour nous les favoris pour le titre de cette saison.
Giannis Antetokounmpo (MIL)
37 G – 26.6 points – 12.6 rebonds – 6.0 assists – 58.3% de réussite
Giannis est le leader incontesté, et incontestable, de sa franchise cette saison. Le vainqueur du titre de Most Improved Player de 2017 continue de progresser et d’impressionner dans une NBA en constante évolution. C’est assez logiquement qu’il se retrouve dans la course au MVP tant ses statistiques des deux côtés du terrain sont titanesques.
Malgré l’arrivée d’un nouveau coach, le « Greek Freak » s’est parfaitement intégré dans les systèmes de Mike Budenholzer et semble s’épanouir totalement dans son nouveau rôle.
Ses arguments
Tout d’abord, Antetokounmpo est actuellement dans sa meilleure saison en carrière et se place dans le Top 10 de la NBA en points par match et en rebonds. Son impact sur le terrain fait de lui le joueur le plus important de la Ligue en terme de PIE (Player Impact Estimate).
Collectivement, les Bucks réalisent également leur meilleur départ en saison régulière, avec un bilan à 27 victoires pour 10 défaites, depuis la saison 1973-1974, où l’équipe comptait alors dans ses rangs Oscar Robertson ou encore Kareem Abdul-Jabbar.
Ce qui va lui manquer
Difficile de comprendre pourquoi Giannis ne pourrait pas gagner cette saison. Mais le problème, ce sont ses concurrents. Il est possible que certains joueurs réussissent une meilleure saison que lui et le titre lui échappera alors. Une chose est sûre, c’est qu’il n’aura rien à se reprocher tant individuellement que collectivement.
James Harden (HOU)
36G – 33.7 points – 5.9 rebonds – 8.7 assists – 43.6% de réussite
Le lauréat de l’année dernière pourrait bien remettre le couvert cette saison et réaliser le back-to-back. Le Beardman de Houston domine de la tête et des épaules. Malgré un début de saison poussif, les Rockets se sont réveillés à l’image de leur arrière. Sur les 13 derniers matchs, les hommes en rouge ont remporté 11 matchs avec un James Harden à 39.9 points par match, 6,4 rebonds et 8,8 passes par match en moyenne. Un renouveau pour la franchise grâce à un jeu en isolation permettant de bien mettre en avant sa star qui peut alors effectuer ses step-backs à trois-points ou trouver ses coéquipiers démarqués grâce à son excellent jeu de passes.
Ses arguments
Sur le terrain, Harden domine cette saison et, statistiquement, les résultats sont meilleurs que lors de la saison 2017-2018, celle de son titre MVP. Enchaînant record sur record, James Harden est le marqueur le plus prolifique de la ligue et sort tout juste d’une série de 10 matchs à plus de 35 points et 5 passes (Record NBA) avec 5 matchs de suite à plus de 40 points. Il ne fait pas qu’emmener son équipe vers la victoire, il la porte littéralement sur ses épaules et semble rendre ses coéquipiers meilleurs malgré les blessures de joueurs clés de l’effectif.
Ce qui va lui manquer
Bien que les résultats collectifs semblent avoir été retrouvés, Houston n’est pas à l’abri d’un nouveau passage à vide, et ces résultats comptent dans la course au MVP.
Sur un plan individuel, les reproches qui sont faites sur son jeu pourrait là aussi être préjudiciable : trop de fautes sifflées pour lui, trop de simulation, trop d’isolation ou encore un manque d’implication en défense. Est-ce que le comité sera aussi intransigeant que les fans ?
Notre article complet sur le cas de James Harden dans la course au MVP
LeBron James (LAL)
34G – 27.3 points – 8.3 rebonds – 7.1 assists – 51.8% de réussite
En partant aux Lakers, LeBron en avait surpris plus d’un. À 34 ans, le King a quitté pour la deuxième fois son Ohio natal pour rejoindre la franchise de Magic, Shaq ou encore de l’un de ses plus grands rivaux, Kobe. Après une saison 2017-18 rocambolesque, c’est un nouveau challenge pour LeBron mais surtout un moyen de briller dans une Conférence qui lui était inconnue jusqu’à présent. Statistiquement en forme, les résultats des Lakers peinent pourtant à tutoyer les sommets tant attendus.
James s’est récemment blessé à l’aine. Une blessure qui pourrait le tenir éloigné des terrains pendant une plus longue période que prévue.
Ses arguments
Si, avec LeBron, les Lakers parviennent à avoir de bons résultats, LeBron aura réussi son pari de faire retrouver la victoire à la franchise de la Cité des Anges où rien n’allait plus depuis quelques années. Il faut ajouter que, sans LeBron, les Lakers sont en grande difficulté et ont tendance à perdre beaucoup plus de matchs, un argument qui pourrait jouer en sa faveur. En termes de résultats individuels, James n’est pas non plus à laisser de côté : 5ème en termes de scoring, 12ème en passes décisives et dans le Top 30 des rebondeurs. Le King reste le King.
Ce qui va lui manquer
Les résultats des Lakers pourraient être le gros point noir de la saison de LeBron. Actuellement à un bilan de 21 victoires pour 19 défaites, les Lakers se classent à la 8ème place de la conférence Ouest. Un très bon résultat si on le compare à celui de la saison précédente, mais le MVP de cette saison ne sera pas dans la 8ème équipe de sa conférence.
Mentions honorables
- Stephen Curry (Golden State) : 29G – 29.4 points – 5.1 rebonds – 5.2 passes – 49.1% de réussite
- Anthony Davis (New Orleans) : 35G – 28.5 points – 13.3 rebonds – 4.4 passes – 50.6% de réussite
- Joel Embiid (Philadelphie) : 38G – 26.9 points – 13.5 rebonds – 3.5 passes – 48.4% de réussite
- Kevin Durant (Golden State) : 40G – 28.5 points – 7.5 rebonds – 6.2 passes – 50.5% de réussite
L’avis de la rédaction
Paul : James Harden (Houston)
Difficile de voir James Harden passer à côté. Le Beardman affiche, match après match, une régularité démoralisante pour ses adversaires à tel point qu’on se dit que c’est presque étonnant quand il ne passe pas les 40 points. Aves ses statistiques presque meilleures que son année de titre la saison dernière, Harden est et sera le MVP pour la deuxième année consécutive.
Benjamin : Giannis Antetokounmpo (Milwaukee)
2019 est l’année du Greek Freak. Des deux côtés du terrain, Giannis est ingérable. C’est un joueur capable de scorer 40 points, récupérer 20 rebonds et distribuer 10 passes décisives, il est partout sur le terrain et sa polyvalence n’a pas d’égal. Être à la fois un marqueur inarrêtable, un créateur, un rebondeur, un défenseur intraitable et le leader incontestable de l’une des toutes meilleures équipes de la NBA, c’est ce que j’appelle être le MVP.